Ces statistiques ont été données samedi 25 mars dernier par Mark Bristow, PDG de Barrick Gold Corporation, société dont Kibali Gold Mine est filiale. C’était à l’occasion d’une visité des médias à Kibali.
Selon Mark Bristow, de 2013 à 2022, sur 67.068 tonnes broyées, KGM a extrait 6.431.455 onces d’or, soit au moins 200.043,97Kgs d’or. Ce qui fait que depuis la mise en production de la mine de Kibali il y a 10 ans, indique Mark Bristow, elle est devenue la plus grande mine aurifère d’Afrique.
« Le partenariat mutuellement bénéfique entre l’entreprise et ses parties prenantes locales, notamment le gouvernement, les sous-traitants, les prestataires de services, les employés et la communauté, avait démontré qu’il était possible de construire et exploiter une mine de classe mondiale, dirigée par des ressortissants du pays hôte dans l’un des coins les plus reculés d’Afrique », a déclaré M. Bristow en rappelant qu’au cours des 13 années qui se sont écoulées depuis l’acquisition de la concession qui est devenue Kibali, l’entreprise a investi plus de 4.6 milliards USD en RDC, dont les paiements aux entrepreneurs et fournisseurs locaux s’élevent à eux seuls à près de 2.4 milliards USD ; 1.4 milliard USD versés au gouvernement sous forme de redevances, taxes et permis; les salaires représentent 621 millions USD ; et l’investissement dans le développement des infrastructures et le soutien communautaire est de 196 millions USD.
« Pour la quatrième année consécutive, l’exploration a fait plus que remplacer l’or que Kibali a extrait en 2022, en renforçant le profil de production de niveau 1 en 2033 et augmentant les réserves à un niveau équivalent à celui qu’elles étaient lors de l’étude de faisabilité initiale de 2010, malgré la production de plus de 6.4 millions d’onces d’or depuis sa mise en service. Elle continue d’explorer des réserves supplémentaires pour remplacer celles qui sont épuisées à Kibali et pour la découverte de nouvelles opportunités de croissance ailleurs en RDC », a fait savoir le patron de Barrick Gold Corporation.
La mine continue également à investir dans le recrutement et la formation des ressortissants congolais, qui représentent déjà 95% de sa main-d’œuvre et 76% de ses dirigeants, avec un accent particulier sur le perfectionnement professionnel des gestionnaires et techniciens potentiels.