Contrat chinois : Guylain Nyembo préside la première réunion de révisitation

Comme souhaité et recommandé par le président de la République lors de la 91ème réunion du Conseil des ministres du 17 mars dernier concernant le rééquilibrage du Contrat chinois, la première réunion de révisitation dudit contrat s’est tenue mercredi 23 mars, soit six jours après l’injonction du chef de l’Etat congolais. Elle était présidée par son directeur de cabinet, Guylain Nyembo et y ont pris part, entre autres, ses trois adjoints, la ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, le vice-ministre du budget, Elysé Bokumwana, l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete, le DG de l’APCSC, ex-BCPSC, Freddy Yodi Shembo, les représentants de la Sicomines et de la Gécamines ainsi que les experts des ministère des finances et des mines.

Au cours de cette réunion, l’IGF a présenté les conclusions du rapport de son institution qui a enquêté sur ce Contrat chinois. Il a démontré que d’importants décaissements ont été effectués en faveur des entreprises chinoises, mais pour de très faibles investissements en termes d’infrastructures dues à la RDC.

« Nous avons présenté le dysfonctionnement, le déséquilibre que le Gouvernement devait examiner et éventuellement endosser pour entamer sous la houlette de son Excellence monsieur le président de la République, chef de l’Etat, des négociations avec la partie chinoise pour arriver à obtenir le rééquilibrage souhaité par l’autorité. Il y a tout d’abord la détermination de son Excellence monsieur le président de la République, chef de l’Etat ; il a exprimé maintes fois et la dernière fois lors du Conseil des ministres du 17 mars, il a souhaité qu’il y ait révisitation de cette convention au vu des éléments de déséquilibre constaté que la partie congolaise est en train maintenant d’examiner, d’approfondir, on doit arriver à une révisitation », a fait savoir l’IGF Jules Alingete, en précisant que cette revisitation n’est pas son invention ni celle du chef du chef de l’Etat, mais plutôt une clause contenue dans ce Contrat chinois et qui doit être d’application lorsque l’une des parties estime qu’il y a des choses qui doivent être modifiées.

Une commission mise en place séance tenante doit incessamment tenir une autre réunion pour faire rentrer la République dans ses droits.

il faut rappeler qu’après la publication du rapport de l’Inspection générale des finances sur la Convention signée entre le gouvernement congolais et un consortium des entreprises chinoises, dans lequel il est démontré noir sur blanc que la RDC est beaucoup perdante dans cette convention, le président de la République a recommandé sa révision. En même temps, le Procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe a initié une requête d’information car il soupçonne la surfacturation des travaux exécutés dans le cadre de ce Contrat chinois. Pour sa part, l’Assemblée nationale à promis de constituer une commission d’enquête parlementaire qui devra aussi examiner cette convention depuis sa signature en avril 2008 jusqu’à ce jour.

  • Bendélé Ekweya té

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