Alléguer des faits est plus aisé que d’en apporter les preuves. Jean-Claude Mputu, directeur adjoint de l’ONG Resource Matter et porte-parole de Congo ne pas à vendre (CNPAV), l’a si bien démontré. En effet, attendu ce lundi 20 mars 2023 en audience publique au Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe où l’homme d’affaires Dan Gertler l’a trainé en citation directe pour diffamation, Jean-Claude Mputu ne s’est pas présenté physiquement.
Ses avocats ont usé le dilatoire en prétextant que leur client n’a pas été bien signifié, étant donné que ce dernier n’a pas une adresse physique à Kinshasa, brandissant même une procuration prouvant que l’accusé habite la Belgique. Visiblement un dilatoire pour tirer le procès en longueur et fatiguer ainsi le plaignant et le décourager.
Malgré ce dilatoire, le juge pas pressé, a appliqué la loi en lui accordant 3 mois pour se présenter.
Mais comment atteindre Jean-Claude Mputu pour bien le notifier quand on sait que même la fameuse ASBL CNPAV n’a pas d’adresse bien connue ? Sur son site web, cette structure dont Jean-Claude Mputu est porte-parole, exige à ceux qui veulent entrer en contact avec elle, de laisser un message sur le site. Pas normal pour une ONG qui se veut sérieuse et honnête.
Soutien populaire à Dan Gertler
Contre toute attente, la presse venue couvrir le procès, a constaté qu’aux abords du Tripaix de Kinshasa-Gombe et dans plusieurs coins de Kinshasa, des calicots frappés des messages contre les mensonges de CNPAV et son gourou belge, Elisabeth Caessens, étaient visibles. Sur ces calicots, on pouvait lire des messages appelant Jean-Claude Mputu à venir prouver devant le juge ses allégations sur les 2 milliards de dollars américains qu’aurait gagnés en une année Dan Gertler depuis la signature de l’accord avec le gouvernement.
Ceci étonne du fait que généralement ce sont les ONG qui s’attirent pareille compassion. Mais vite l’on a compris qu’elles manipulent souvent les pseudos mouvements citoyens pour aboyer dans la rue. Cette fois-ci cette stratégie n’a pas marché, mais par contre, c’est l’homme d’affaires Dan Gertler, dont les détracteurs occidentaux tapis dans l’ombre, utilisent les ONG comme CNPAV et Resource Matter pour le diaboliser dans l’opinion publique, qui a bénéficié de cette sympathie pour couper court à cette campagne de diabolisation dont il est victime.
Rendez-vous, le jeudi 20 juillet prochain toujours au Tripaix de Kinshasa-Gombe pour la suite des audiences.