PDL-145T : En avant marche, bientôt plus de 2000 ouvrages en cours de réalisation disponibles !

Il n’est ni chimérique, ni un rêve apparent, mais plutôt une vision ferme de transformation positive du président de la République, le Programme de développement à la base de 145 territoires (PDL-145T). C’est ce que les animateurs des structures chargées de son exécution, notamment le PNUD, le BCECO et la CFEF, se sont déployés, mardi 14 mars en cours, à expliquer aux journalistes au cours d’un briefing organisé au studio Maman Angebi de la RTNC 1 par le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, en compagnie de vice-ministre Crispin Mbadu Phanzu, assumant l’intérim du ministre du Plan.  

En effet, inscrit dans la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, et faisant partie intégrante du Programme national stratégique de développement (PNSD), le Programme de développement à la base de 145 territoires (PDL – 145 T) s’est fixé de grandes ambitions. Mis en œuvre par le Gouvernement, sous l’œil vigilant de Fatshi lui-même, ce programme dont le coût global est de 1,665 milliards USD, a pris en compte tous les ratés des programmes et projets qui l’ont procédé.

Non sans raison, tous les garde-fous ont été mis en place pour atteindre, en deux ans d’exécution, l’objectif final, c’est-à-dire gagner la bataille des inégalités entre les villes et le monde rural en insufflant le développement depuis les communautés de base. C’est ce qui a fait que sa prise de vitesse de croisière a traîné par rapport à son adoption et son annonce en Conseil des ministres du 24 décembre 2021. Le temps est passé et beaucoup le croyaient sans doute jeté dans les oubliettes.

Mais ce mardi devant la presse, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a confié différents acteurs de ce Programme à en présenter tous les contours. Du ministre ad intérim du Plan jusqu’aux représentants des agences d’exécution commises à cette tâche, à savoir le Bureau central de coordination (BCECO), la Cellule d’exécution des financements en faveur des Etats Fragiles (CFEF) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), personne n’a dérobé à cet exercice. Autant dire qu’avec le PDL-145 T, la RDC s’engage dans une autre dimension de développement.

Le BCECO, la CFEF et le PNUD se sont répartis les 145 territoires que compte la République Démocratique du Congo pour apporter le développement depuis la base. Le BCECO a la charge de 43 territoires, 48 pour la CFEF et 54 pour le PNUD. Ainsi, plus de 2000 ouvrages sont présentement en cours d’exécution à travers tous les 145 territoires. Il s’agit notamment dans un premier temps des écoles, des centres de santé et des hôpitaux, à commencer bien sûr par les bâtiments administratifs. Déjà, au mois d’avril prochain si pas mai, les premiers ouvrages seront livrés.  

Selon le ministre intérimaire du Plan, Crispin Mbadu, un montant de 10 millions de dollars américains est alloué à chaque territoire pendant les deux ans de mise en œuvre de ce programme et rien ne se fait dans l’arbitraire, mieux au hasard, a-t-il précisé.

« Les projets sont ciblés par des communautés locales, par voie de concertation avec des acteurs clés de la Société civile », précise Crispin Mbadu complété par Patrick Muyaya : « Ce programme nous permet d’être au contact des réalités locales à tous les niveaux ».

Il faut rappeler que le coût global de ce Programme est de 1,665 milliards USD, dont 752 ont été déjà disponibilités. Une partie de ces fonds provient des allocations DTS obtenus du Fonds monétaire international (FMI). A ce jour, 562 millions USD ont d’ores et déjà été mis à la disposition de trois agences d’exécution, pour éviter tout arrêt des travaux. Après cette première phase consacrée aux écoles, centres de santé, hôpitaux et bâtiments administratifs, viendra la deuxième concernant l’électricité, l’eau et les infrastructures routières.

  • Bendélé Ekweya té

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