Par Antoine Mungu Etsoni
Faisant suite à la publication des conditions d’octroi d’enregistrement et agrément au ministère d’infrastructures et Travaux publics de la province du Haut Uele, lesquelles donneraient droits à l’exercice pour tout acteur du domaine de génie civil, l’Association des ingénieurs et architectes (ASINA) du territoire de Watsa relève auprès du chef de division des Infrastructures et Travaux publics des questions de fond qui, une fois prises en compte, permettraient d’assainir réellement ledit secteur dans lequel beaucoup de moutons noirs œuvrent.
Dans un entretien avec notre rédaction, cette association se dit ravie de constater que le ministre provincial en charge des infrastructures et travaux tient enfin à assainir leur domaine d’activités tant pollué et aujourd’hui en péril.
Cependant, elle se dit préoccupée par le fait que seul le payement des taxes dues à la province a été retenu comme préalable pour l’enregistrement et droit d’exercice dans le métier d’architectes, d’ingénieurs, décorateurs, urbanistes (génie à l’Art de bâtir), car le champ restera très libre d’accès aux charlatans.
Par la bouche de son représentant, l’Ir Christophe Dema, l’ASINA propose au chef de division des Infrastructures et Travaux publics de :
– mettre à la disposition des ingénieurs et architectes réunis au sein de leur structure, pour une sensibilisation en vue de comprendre le bien-fondé de la décision pour une bonne sensibilisation avant sa mise en application, soit avant le moratoire d’un mois lancé par le ministre.
– mettre à leur disposition tous les textes légaux de référence mentionnés dans la décision pour plus de compréhension.
Craignant pour la survie de leur métier, l’ASINA du territoire de Watsa demande par ailleurs des garanties ou une protection en retour de ce payement pour qu’ils se sentent réellement bénéficiaires et veulent s’assurer que les politiques mises en place par la division provinciale pour lutter contre les antivaleurs dans ce secteur sont efficaces et qu’elles pourraient effectivement freiner l’intrusion de brebis galeuses, mieux des moutons noirs (charlatans),
En outre, les architectes et ingénieurs réunis au sein d’ASINA/Watsa se proposent de travailler avec tous les services de tutelle dans le sens de mettre de l’ordre dans ce secteur des Infrastructures et Travaux publics à travers d’autres corporations de la province en particulier (des urbanistes, ingénieurs, architectes, …) pour une fiabilité des informations sur les acteurs qui s’enregistrent au niveau des services du ministre provincial.