Non installation du maire et des bourgmestres de Lusambo-ville : Le gouverneur Jules Lodi accusé de saboter les ordonnances du président Tshisekedi 

Nommés par les ordonnances présidentielles et notifiés depuis trois mois par le VPM de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, le maire de la ville de Lusambo et ses bourgmestres ne sont toujours pas entrés en fonction. Et pour cause, ils attendent leur installation par le gouverneur du Sankuru, Jules Lodi, toujours absent du chef-lieu.

En effet, après leurs nominations, le VPM Daniel Aselo a pris soin de notifier ces nouvelles autorités urbaines de Lusambo-ville comme il a pu le faire dans d’autres provinces. Ces notifications ont été déposées par son administration au gouverneur Lodi à Lodja pour qu’il procède à l’installation de ses nouveaux collaborateurs même si cette disposition n’est pas prévue par la loi. Juste une façon de lui faire honneur, dit un conseiller au ministère de l’intérieur. Mais voilà plus de trois mois que le gouverneur Lodi en fait le cadet de ses soucis, favorisant ses itinérances improductives avec ses ministres dans certains territoires du Sankuru sous prétexte de lutter contre l’insécurité.

Pendant ce temps, le chef-lieu est dépourvu des autorités compétentes ayant la plénitude du pouvoir. Lui-même et son adjoint Patrick Bekanga sont absents de la ville. Les nouveaux nommés sont là surtout le maire en train de voir son prédécesseur expédier les affaires courantes alors que dans d’autres provinces, ceux qui ont été nommés au même moment qu’eux sont déjà à l’œuvre.

A Lusambo-ville, l’on considère que l’acte de Jules Lodi n’est ni plus ni moins qu’un sabotage des ordonnances du président de la République, Félix Tshisekedi, et son comportement qui frise la rébellion est vu comme un frein au développement de la province, mais surtout de la ville de Lusambo dont il ne s’occupe nullement de son épanouissement en tant que chef-lieu de la province, préférant installer son quartier général à Lodja. Ce que les Lusvillois ont reproché à ses prédécesseurs Berthold Ulungu et Stéphane Mukumadi. Va-t-il vite se ressaisir avant de tomber dans la disgrâce comme les deux précités ?

  • Bendélé Ekweya té

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