« Les conséquences corrigent mieux que les conseils », disent les communs des mortels, car il aurait fallu quelques coups de fouet de la police judiciaire et le « Vungule » (Ndlr : les maïs mélangés du riz et les haricots, repas souvent réservé aux détenus) de la prison de Makala, pour que la YouTubeuse congolaise Manike de John s’en rende compte de ses insultes et diffamations gratuites à l’égard de la chanteuse du Quartier Latin International, Cindy Le Cœur Wa Nkoro.
Ayant obtenu une liberté provisoire sous conditions, la fofolle du net a, sans pression, ni garde-fous, présenté ses excuses publiquement lors d’une émission diffusée dans sa plateforme de prédilection (YouTube) mercredi 15 février, et à Koffi Olomide et à Cindy Le Cœur, pour ses propos jugés par plusieurs internautes provenant sous les effets des stimulants forts.
À l’en croire, la stérilité dont elle faisait allusion à Cindy, était dans le sens musical (Ndlr : qu’elle n’a jamais dirigé son propre orchestre et formé des artistes), mais celle-ci a été amplifiée par la mauvaise foi de sa belle-sœur et l’une des porte-paroles de l’artiste Koffi Olomide, Kisindjora.
» Là où je viens, je reconnais, mais là où je vais, je n’en ai aucune idée. Également à vous, ma petite sœur Cindy Le Cœur, pardonne-moi vraiment, je regrette tout ce qui s’est passé. Koffi Olomide, si vous allez me faire arrêter parce que j’ai cité votre nom, j’accepte, mais je suis sérieuse envers moi-même et envers mon Dieu », a lâché de John, visiblement corrigée par la justice.
Malgré son « mea-culpa » difficile à croire par bon nombre d’internautes, certains parmi eux ont salué cette grandeur d’esprit et d’éviter d’enfoncer le clou, alors que nul n’ignore, la situation de crise que traverse la famille Olomide actuellement.
A Dieu ce qui est à Dieu, à César ce qui est à César, bien qu’ayant reconnu ses erreurs et a sollicité le pardon chez Cindy et Koffi, Manike vit sous surveillance depuis quelques jours, avec obligation de se présenter chaque mardi et vendredi devant les juges, interdit aussi d’approcher les aéroports et les ports.
Après ses pardons, les réactions du clan Quartier Latin ne tarderont sans doute pas à tomber pour, soit mettre fin à ce feuilleton, soit finir l’instruction au niveau du Parquet général de la commune de Kalamu à Kinshasa.