A l’article de Scooprdc.net : « Scandale social à l’OGEFREM : La délégation syndicale s’oppose à l’augmentation de salaires des agents », un syndicaliste qui a préféré requérir l’anonymat, a fait une mise point sur cette situation.
D’emblée il estime que cette information sur l’augmentation de salaires des agents a fuité tôt et c’est ce qui fait que les agents semblent être pressés dans la revendication, en voulant même opposer le directeur général au PCA alors que les deux entretiennent de bonnes relations de collaboration.
« Cette augmentation est déjà actée par le Conseil d’administration et le DG ne s’y oppose pas. Il a juste préféré, en tant que gestionnaire au quotidien et parce qu’il s’agit de la matière paritaire, associer la délégation syndicale qui a le cahier de charge des agents. Doit-on augmenter à 10%, 20% ou 30% ? Doit-on se limiter seulement au salaire de base ou doit-on considérer toutes les autres rubriques qui constituent l’ensemble de la rémunération ? Voilà pourquoi toutes ces considérations exigent des négociations avec la délégation syndicale. C’est ce que nous appelons suivre la procédure », explique le syndicaliste à Scooprdc.net.
Sans vouloir défendre le DG William Kazumba, l’interlocuteur du média en ligne soutient que ce dernier se distingue, depuis son arrivée à la tête de l’office, par le respect des procédures en matière de gestion. Dans son souci d’une vue générale des recettes de l’OGEFREM, il a instauré chaque matin une réunion de suivi de la production, en présentielle avec tous les directeurs à Kinshasa et en vidéo-conférence avec les responsables de l’office dans les provinces et en dehors du pays. Cet exercice qui lui permet de connaitre la masse de recettes réalisée quotidiennement, fait qu’il soit ainsi appelé « l’homme de la production ».
S’agissant de l’augmentation de salaires, il martèle que le principe est acquis et acté au regard de la croissance de la production, mais seulement son application nécessite une procédure car il n’y a pas seulement la charge sociale, il y a également les charges d’exploitation et le projet d’investissement sans oublier la contribution au Trésor public dont il faudra impérativement tenir compte pour ne pas créer faillite. D’où appelle-t-il les agents à l’apaisement, en les exhortant de laisser la casserole bien cuire le repas pour bien le savourer.
Le syndicaliste dément la corruption dont sont accusés les syndicalistes de la part du DG, comme rapporté à Scooprdc.net, pour d’une part geler la procédure, et d’autre part désavouer le PCA.
« Quel intérêt a le DG à nous corrompre pour gêner une décision du Conseil d’administration et pour également obtenir la désapprobation du PCA alors qu’ils n’ont tous deux qu’à quatre mois de travail et aucune fissure de relations de collaboration n’est visible entre eux ! Les agents doivent éviter de diviser les dirigeants qui sont pourtant en harmonie, ça n’avance pas la société et c’est à leur défaveur. Le DG et le PCA sont tous des membres à part entière du Conseil d’administration. Donc, les agents doivent éviter de s’agiter pendant que nous travaillons pour eux, pour l’amélioration de leurs conditions de vie », déclare-t-il.