Elections générales de 2023 : Vers la formation d’un bloc électoral des filles et fils de l’Espace Grand Oriental 

Par Antoine MunguEtsoni

A quelques mois des élections générales prévues en RDC, les alliances se fondent pour conquérir le pouvoir. C’est dans cette optique que les filles et fils de l’Espace Grand Oriental se concertent pour constituer ensemble une synergie des forces politiques dans le but de donner au Chef de l’État les moyens de nommer aux grandes fonctions de la République, les filles et fils de la partie orientale du pays dont les intérêts ont été longtemps détournés en faveur des autres espaces politiques. 

Convaincus que le poids politique est fonction de nombre de sièges gagné au parlement, les acteurs politiques de la Grande Orientale en ont eu marre d’avoir été plus d’une décennie durant réduits au rang « des garçons de courses » des politiciens des autres espaces politiques, suffisamment bons pour servir uniquement de marchepieds, mieux de comptant pour gonfler le nombre des portefeuilles et postes politiques auxquels ils n’y avaient d’ailleurs que très rarement accès. 

Acteurs politiques, membres de la société civile, leaders d’opinions, organisations féminines, … toutes les forces vives de l’ancienne province Orientale démembrée sont unanimes qu’un méga regroupement politique et électoral qui fédère les énergies en vue de gagner une majorité au parlement issue de l’Espace Grand Oriental s’avère une nécessité. 

Pour preuve, avec ses 65 députés nationaux, l’Espace Grand Oriental qui constitue pratiquement la 3e force du pays est très mal représenté dans le gouvernement Sama Lukonde, soit avec seulement 3 de ses filles et fils, dont l’un n’est par ailleurs qu’un simple vice-ministre avec trop peu de marge de manœuvres.

Après le forum pour la fraternité des filles et fils de l’Espace Grand Oriental tenu à Kisangani le 17 janvier 2023 sous l’égide de son Éminence l’archevêque Marcel Utembi et les réunions de l’hôtel Béatrice de Kinshasa tenues le 3 février dernier, les forces politiques et sociales de cette région s’engagent désormais à travailler ensemble pour rafler de sièges ; de quoi permettre au Chef de l’État d’associer des filles et fils de ce coin du pays à la gestion partagée de la République. 

Il n’est jamais trop tard pour bien faire, dit-on. 

  • Bendélé Ekweya té

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