Invité par le gouvernement, l’ancien chef de l’État congolais Joseph Kabila Kabange a brillé par son absence à la messe papale dite à l’aéroport militaire de Ndolo, ce mercredi 1er février dans la commune de Barumbu à Kinshasa.
Toujours dans ses habitudes jugées parfois atypiques par certains Congolais, l’autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC), s’est distinguée encore une fois en boycottant la visite du pape François en République démocratique du Congo.
À en croire une opinion, cette absence qui en dit long sur la rupture entre l’ex-chef de l’Etat et son successeur Félix Tshisekedi, démontre également que l’homme de Kingakati s’est désintéressé totalement des affaires des Congolais. Ce qui, selon des langues méchantes, rapproche cette indifférence, non seulement à ses accointances rwandaises, mais aussi son éloignement de Dieu le créateur d’autant plus que sa chrétienté est mise en doute.
Cependant, sur place, toutes les classes politiques (Opposition, Majorité et Société civile) sont présentes pour participer à cette grande messe papale qui restera sans doute dans les annales de la RDC en général et du mandat du fils d’Étienne Tshisekedi, qui dans la foulée totalise ce 1er février, 6 ans, jour pour jour, depuis sa disparition à Bruxelles en Belgique, à l’âge de 84 ans.
Par ailleurs, en dehors du Roi de Kingakati, plusieurs autres grandes figures de la politique congolaise ont fait le déplacement de de Ndolo, notamment Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba, etc.
Prévue pour trois jours, la visite papale prendra fin ce jeudi 02 février au stade des Martyrs de Kinshasa, où un échange sera organisé entre le Saint père et les jeunes de la RDC. Ensuite la délégation du Saint siège est attendue du 03 au 05 février courant à Djouba au Soudan du Sud.