RDC : Le gouvernement Sama Lukonde II en téléchargement, les ministres en transe !

Les rumeurs qui circulaient depuis plus d’un mois sur un éventuel remaniement du gouvernement, ont été confirmées par le président de la République, Félix Tshisekedi lui-même, lors de la réunion du Conseil des ministres tenue ce vendredi 13 janvier 2023.

Sans vouloir surprendre ses collaborateurs, Fatshi les a avertis que parmi eux certains vont être promis, d’autres permutés, d’autres encore pourront quitter le gouvernement, car selon notre source, le président a estimé qu’ils peuvent servir le pays ailleurs.

Ce remaniement qui n’est qu’un réaménagement technique puisque le premier ministre reste en fonction, consiste d’abord à combler le vide de trois ministres Ensemble démissionnaires et un autre AFDC qui avait été déchu par l’Assemblée nationale. Ensuite, puisqu’il s’agit d’un gouvernement de choc qui va conduire le président de la République jusqu’aux prochaines élections, Fatshi et son premier ministre ont tenu compte des équilibres politiques au sein de l’USN pour éviter de créer des fractures et frustrations susceptibles de faire le lit aux détracteurs du régime pendant cette période pré-électorale de tous les enjeux.

Ainsi, les départs vont cibler beaucoup plus les ministres UDPS, parti au pouvoir qui devra aligner par exemple à l’Intérieur, un homme coriace et très efficace dans la territoriale. L’ADFC de Modeste Bahati a aussi la latitude de changer ou maintenir ses ministres à ce gouvernement Sama Lukonde II. De même quelques ministres PPRD/Mosaïque peuvent être débarqués et remplacés par des nouvelles têtes. Le président de la République dans son pouvoir discrétionnaire peut recourir à certaines personnalités sans tenir compte de leurs partis politiques pour renforcer le gouvernement. On parle par exemple de Richard Muyej, ancien gouverneur du Lualaba et ancien ministre de l’intérieur sous Matata.

Toutefois, pendant que le gouvernement est en téléchargement, beaucoup de ministres sont en transe, frissonnant de peur d’être défenestrés de l’équipement gouvernementale.  

  • Bendélé Ekweya té

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