Le député national Alipanazanga Selenge Joseph ne sait plus à quel saint se vouer surtout que le bureau de la chambre basse du parlement ne bronche pour lui donner une suite favorable à ses revendications.
Tenez, dans sa lettre adressée au questeur de l’Assemblée nationale avec ampliations à plusieurs personnalités notamment le président du Bureau, Christophe Mboso, et dont une copie est tombée sur la table de la rédaction de Scooprdc.net, Alipanazanga Selenge Joseph se plaint du non-paiement de ses primes diverses et réserve parlementaire du mois de décembre 2022 retenues sur instruction verbale de son titulaire du siège, Aminata Namasia, actuelle vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).
S’insurgeant contre cette retenue, le député frustré rappelle au questeur que cette pratique n’est pas conforme aux dispositions du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, précisément en son article 95, alinéas 4 et 7.
Le 4 stipule que « Le suppléant qui remplace temporairement le député national nommé à une fonction politique, a droit à une rémunération et aux avantages sociaux dus à son titulaire. Ce droit cesse dès la reprise du mandat parlementaire par ce dernier. Dans ce cas, le suppléant reprend son rang dans l’ordre de suppléances » ; tandis que le 7 complète que « le suppléant dont le mandat est validé, a droit à la jouissance de l’entièreté des émoluments et autres avantages qui lui sont dus ».
Alipanazanga Selenge Joseph exhorte le questeur de bien vouloir régulariser le payement de ses primes de décembre 2022 comme il l’a toujours fait depuis la validation de son mandat. « Dans le cas où la titulaire du siège aurait formulé des doléances, qu’il vous plaise de l’orienter vers moi pour qu’ensemble puissions trouver un compromis. Procéder autrement serait violer les dispositions prévues dans le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale… », écrit-il au questeur.
Le député national pénalisé dit ne pas être capable d’aller passer ses vacances parlementaires dans sa circonscription de Bambesa dans le Bas-Uele comme l’exige le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, faute de moyens financiers dont pourtant la Chambre basse du parlement est censée disposer pour lui. il ne saura pas sensibiliser la population pour l’enrôlement massif ni préparer le terrain pour la victoire du second mandat du président Félix Tshisekedi.
Il faut rappeler que la situation que vit le député Alipanazanga est presque celle vécue par d’autres députés suppléants à l’Assemblée nationale qui sont obligés de se partager avec les titulaires des sièges les émoluments et autres avantages obtenus. Le pourcentage varie selon la bonne volonté de titulaires de siège. Les cléments réclament 30% aux suppléants ; d’autres réclament 40%. Mais les plus durs exigent 50% estimant que les suppléants n’ont pas dépensé pour la campagne électorale ni battu même cette campagne. D’où cette exigence de partage. Peu de titulaires ont laissé tous les émoluments et autres avantages à leurs suppléants.