Espionnage : Et si Kinshasa retournait à Kigali la monnaie de sa pièce ?

Depuis la prise de pouvoir par l’Alliance des Forces pour la Libération du Congo (AFDL) en passant par le RCD et le CNDP, les négociations ont eu lieu entre le pouvoir établi à Kinshasa et les mouvements rebelles ci- haut cités, négociations qui ont abouti à des brassages, mixages et insertions, donnant ainsi l’occasion aux citoyens rwandais d’intégrer les services de l’Etat à tous les niveaux, certains sous usurpation de la nationalité congolaise.

Comme si cela ne suffisait pas, Kigali veut en faire plus à travers le mouvement terroriste M23, dont il voudrait infiltrer d’autres membres au sein des forces armées de la RDC. Malheureusement, ceci se passe au moment où la corde nationale est en train de vibrer au sein de la population congolaise, qui a trop souffert de la présence des troupes rwandaises sur son territoire depuis la prise de pouvoir à Kigali par Paul Kagame. 

Si les raisons avancées par Kagame pour justifier la présence de son armée sur le territoire congolais sont un disque rayé (James kabarebe, un sujet rwandais ayant dirigé l’Etat-major de l’armée congolaise sous M’zee Laurent Désiré Kabila n’avait jamais trouvé les FDLR en état de nuisance envers le Rwanda, son pays. Sinon, il aurait mené des opérations contre eux), le pouvoir de Kigali a choisi l’espionnage pour déstabiliser la RDC, programmant même d’assassiner le Chef de l’État congolais !

Vu la dimension du Rwanda, comparé à la RDC, et que l’espionnage n’étant pas l’apanage de seuls Rwandais, pourquoi le pays de Tshisekedi ne mènerait-il pas aussi très bien un espionnage au pays de Kagame jusqu’à débarrasser l’Afrique de cet Hitler buveur du sang humain ? Pourquoi pas parrainer une rébellion rwandaise pro RDC ? Il est temps de combattre l’ennemi en utilisant ses méthodes. Que les services y réfléchissent !

  • Bendélé Ekweya té

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