Candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle 2023 : Un pétard mouillé pour les parlementaires d’Ensemble pour le changement au sein de l’USN !

Après l’annonce de l’unique résolution connue d’avance, sortie du congrès d’Ensemble pour la République à Lubumbashi, celle entérinant la candidature de Katumbi Chapwe à la présidentielle 2023, ce dernier et son parti politique « Ensemble pour la République » doivent désormais faire face à la fronde en interne à l’image du communiqué signé par une trentaine de députés nationaux et sénateurs de la plateforme électorale « Ensemble pour le Changement ». Ces parlementaires restent très fidèles à Félix Antoine Tshisekedi et dévouent pour une seconde fois l’homme de Kashobwe.

« ... Les décisions annoncées par monsieur Moïse Katumbi Chapwe, dans le cadre de son parti politique Ensemble pour la République ne concernent en rien la plateforme électorale Ensemble pour le changement », lit-on dans la déclaration politique des députés nationaux et sénateurs du courant révolutionnaire progressiste d’Ensemble pour le changement qui disent prendre acte du départ de l’ancien gouverneur du Katanga de l’Union sacrée pour la nation, en exigeant dans les 24 heures une clarification de position dans le chef de tout membre de leur plateforme, à savoir : députés, sénateurs, ministres et autres animateurs des institutions publiques.

En effet, étant quasiment un secret de polichinelle, l’annonce de Moïse Katumbi de quitter l’Union sacrée de la nation et de se présenter à l’élection présidentielle contre Félix Tshisekedi qui est candidat à sa propre succession, n’a en réalité surpris personne car prévisible et boutiquée depuis plus de deux ans maintenant. Et l’homme Katumbi n’a utilisé que les mêmes méthodes de 2015 face à Joseph Kabila. Mais seulement à l’époque, il avait trois hommes forts pour l’aider et crédibiliser son « combat » : Pierre Lumbi Okongo, l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité de Joseph Kabila, le patriarche Charles Mwando Nsimba alors premier vice-président de l’Assemblée nationale et le « baba » wa Katanga Gabriel Kyungu wa Kumwanza qui avaient su créer le tout-puissant G7 ayant entrainer quelques figures de proue du régime Kabila.

Aujourd’hui, dépouillé de ses bras séculiers, Pierre Lumbi, Charles Mwando Nsimba et Kyungu, tous décédés, Moïse Katumbi ne fait plus peur surtout que tous les lieutenants de Pierre Lumbi (Modeste Mutinga, Muhindo Nzangi, Didier Molisho devenu aphone) lui ont tourné le dos, sans compter la distance prise par Christophe Lutundula et Danny Banza, aussi anciens du G7. Il ne peut pas surtout compter sur les Franck Diongo, Delly Sesanga et autres Olivier Kamitatu connus pour leur rapacité pour affronter Tshisekedi ragaillardi par les anciens Katumbistes de l’Ensemble pour le changement.

Autres temps, autres mœurs, dit-on, l’homme du « troisième faux pénalty » n’est visiblement plus crédible comme par le passé, son double jeu étant déjà bien connu des Congolais. Les profiteurs ne lui soutirent que quelques billets de dollars lui garantissant faussement une victoire en 2023.

  • Bendélé Ekweya té

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