Tshala Muana : 48 heures après son décès, le silence du gouvernement jugé coupable ?

Décédé samedi 10 décembre dernier dans la matinée à l’âge de 64 ans, l’artiste chanteuse Élisabeth Tshala Muana, alors très influente dans le sciage des politiques, une icône de la chanson congolaise, n’a reçu aucun hommage du gouvernement congolais en termes de message de condoléance. Seuls ses collègues artistes ne cessent de manifester leur regret sur toutes les lignes, tout en regrettant cette grande perte pour la République démocratique du Congo.

En effet, plusieurs bouches se sont demandée le pourquoi du silence des autorités étatiques, après cette nouvelle qui a bouleversé toute la République ? Ni la présidence de la République, ni le gouvernement central par l’entremise de la ministre de la Culture et arts, n’ont pas toujours réagi pour présenter les condoléances officielles aux familles, et artistique et biologique, de celle qui a fait danser les Congolais par sa musique traditionnelle et marqué son des générations.

« Même mort, Tshala Muana continue-t-elle à payer pour ses opinions politiques contre l’actuel régime ? », s’interroge un internaute. Certes, dans l’opinion, l’attente commence à être longue, car certains ont même estimé que « Mamu nationale » (NDLR : mère de la Nation, un sobriquet kinois) a été oublié et moins considéré par le régime Tshisekedi »

Pour rappel, jusqu’avant son dernier souffle, Tshala Muana était haut cadre et membre influent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), cher à l’ancien chef de l’Etat et Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange. Est-ce pour cela qu’elle paie le pot cassé ?

  • Bendélé Ekweya té

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