En marge du Forum mondial sur la science qui se tient à Cape Town, en Afrique du sud, où il a dénoncé mardi 6 décembre dernier devant le président sud-africain Cyril Ramaphosa, l’agression de la RDC par le Rwanda et fait des propositions pour l’avancement de la science en vue de la justice sociale, Me José Mpanda Kabangu, ministre congolais de la Recherche scientifique et innovation technologique, a signé un protocole d’accord avec son homologue sud-africain de la Science et technologie, Blade Nzimande, en matière de coopération scientifique et technologique, le 7 décembre dans l’une des salles de Cape Town International Convention Center (CTICC).
Mais avant cette signature, le ministre sud-africain de la Science et technologie a tenu à préciser que ce protocole d’accord sur la science, la technologie et l’innovation entre les deux pays donne l’occasion de positionner les capacités technologiques et d’innovation pour catapulter les efforts, programmes et activités bilatéraux qui ont été mis en œuvre dans le cadre des fondations posées dans les relations politiques et économiques entre les deux pays, étant donné que la STI est considérée comme une force motrice pour le développement de tout secteur clé.
« Dans le plan d’action conjoint que nos fonctionnaires ont élaboré et mis en œuvre dans une certaine mesure, les domaines d’intérêt stratégiques, à savoir l’agriculture, les mines et les géosciences, les énergies renouvelables, l’eau, la gestion de la propriété intellectuelle, l’innovation technologique, le calcul haute performance et les sciences spatiales et la technologie, sont essentielles et essentielles au développement socio-économique de deux pays, dont la mise en œuvre contribuera à jeter les bases d’un développement mutuel accéléré », a déclaré Blade Nzimande.
En effet, l’objectif de ce partenariat est de développer et approfondir les relations scientifiques et technologiques de deux pays en égal à égal et au bénéfice mutuel de leurs systèmes d’innovation scientifique et technologique respectifs. Et pour ce faire, les deux pays devront promouvoir les échanges d’information et de connaissance concernant les politiques en matière de recherche, de développement technologique et d’innovation ; promouvoir le développement conjoint de solutions scientifiques et technologiques, à l’appui des programmes de développement ; et promouvoir l’émergence de la recherche scientifique et technologique en collaboration avec les communautés industrielles en appui à la création de l’économie du savoir pour un bénéfice mutuel.
Déjà, avec cette signature du partenariat, le Centre de calcul à haute performance (PHC) va déployer incessamment certaines des baies informatiques en RDC et a également commencé la formation technique des responsables de la RDC. Donc, le HPC va veiller à ce que la RDC ait la capacité de gérer les mégadonnées de la recherche, en particulier dans l’effort continu de renforcement de son système national d’innovation.
D’ailleurs, c’est ce qui a expliqué la descente que Me José Mpanda a effectué aussitôt terminer la signature du protocole de partenariat, au Council for Scientific ans Industrial Research (CSIR). Là, après des explications sur le fonctionnement de cette structure, il a visité différentes salles du center data du Centre for High Performance Computing (CHPC), hébergeant des grands serveurs de la National Integrated Cyberinfrastructure System (NICIS).
Me José Mpanda a eu la ferme assurance qu’un pareil center data sera implanté sou peu en RDC dans le cadre de la SADC mais avec l’implication des ingénieurs sud-africains.