Imbroglio à l’Assemblée provinciale du Maniema : Daniel Aselo désamorce la bombe !

Enfin, l’alerte de Scooprdc.net sur le feu qui couvait à l’Assemblée provinciale du Maniema a trouvé vite un répondant ! le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumière, Daniel Aselo, vient d’intervenir pour éviter le pire à cet organe délibérant visiblement transformé en véritable ‘’Chambre à gaz’’ par l’existence de deux bureaux parallèles à la tête de cette institution, dont l’un minoritairement soutenu par sept députés provinciaux sur le vingt-deux et qui serait instrumentalisé par le ministre provincial de l’intérieur faisant l’intérim du gouverneur.

En effet, pendant que les deux bureaux avaient prévu des plénières ce vendredi 2 décembre à 10 heures au sein de l’hémicycle provincial, Daniel Aselo Okito a, à travers un télégramme instruit aux deux bureaux d’âge et officiel désavoué qui se trouvent à couteaux tirés de suspendre illico les convocations de ces plénières. Il a convoqué d’urgence les membres qui composent les deux bureaux à Kinshasa.

« Afin d’éviter l’insécurité et les troubles à l’ordre public nés de l’imbroglio crée par la situation actuelle au sein de l’Assemblée provinciale de Maniema, dès réception du présent message, toute initiative de convocation de plénière est suspendue. En outre, le bureau d’âge et le bureau de l’Assemblée provinciale mis en cause sont attendus à Kinshasa par la première occasion pour consultation, prendre toutes les dispositions nécessaires et utiles. Pour ce faire, il y a urgence », lit-on dans ce télégramme signé par Daniel Aselo ce jeudi 1er décembre.

Dans la foulée, des sources fiables renseignent que la population demeure grandement partagée. D’une part, ceux qui soutiennent le camp du bureau d’âge parlent d’une libération de la province de mains de ceux qui la bloquent, de l’autre côté, le camp qui soutient le bureau de l’Assemblé provinciale crie au scandale et à la violation de la Constitution et du Règlement intérieur de l’organe délibérant. Ils soutiennent même que ces derniers marchent sur les principes d’un État de droit tel que prônés par le président de la République Félix Tshisekedi.

Il y a lieu de signaler que, depuis le mercredi 30 novembre dernier, toutes les portes de l’hémicycle provincial sont restées fermées.

Face à cette situation honteuse au sein de l’Assemblée provinciale du Maniema, plusieurs observateurs se sont également posé la question de savoir si les politiques travailleraient vraiment pour l’intérêt de la population ou pour leur propre ventre dans cette lutte acharnée de « ôte-toi de là que je m’y mette » ? D’autres par contre ont salué la promptitude du ministre de l’intérieur pour son implication directe, loin d’une immixtion dans les affaires d’une assemblée provinciale, dans cette situation qui aurait fait sans doute des victimes et plusieurs dégâts matériels.

  • Bendélé Ekweya té

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