Nommé le 02 novembre dernier par arrêté du ministre des finances, Nicolas Kazadi, comme secrétaire exécutif du Fonds National REED + (FONAREDD), Bavon N’sa Mputu Elima a pris officiellement ses fonctions, ce 30 novembre 2022, après la cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur Félicien Mulenda.
Félicitant son prédécesseur pour son travail de balisage de chemin, Bavon N’sa Mputu, promet, fort de son expérience solide d’ancien ministre de l’Environnement, conservation de la nature et tourisme sous Matata I, de mobiliser plus de financements climatiques en vue d’aider le gouvernement congolais à implémenter ses différents programmes d’adaptation et d’atténuation climatique.
« Notre pays, la République démocratique du Congo est un pays-solution aux questions climatiques. Le FONAREDD est l’un des instruments financiers à la disposition du gouvernement, pour convertir ce potentiel en utilité économique, pour améliorer les conditions de vie de la population. Je tiens à vous rassurer que des efforts vont être déployés pour relever ce défi », a déclaré Bavon N’sa Mputu Elima très rassuré à réaliser sa promesse.
Pour ce faire, le nouveau secrétaire exécutif du FONAREDD et son adjoint Faustin Boyemba comptent développer des stratégies sectorielles avec les différentes parties prenantes, notamment les partenaires au développement, le secteur privé, le ministère sectoriel, les entités administratives décentralisées, et la société civile, pour accompagner les efforts d’amélioration des conditions de vis de la population congolaise.
Et à Bavon N’sa Mputu de bien cibler : « L’objectif pour nous c’est d’identifier les financements climatiques internationaux, sous-régionaux et nationaux au travers de tous les canaux qui les gèrent. Notre approche est de faire du FONAREDD un véritable instrument financier à la disposition du gouvernement, en améliorant son ancrage politique et institutionnel ».
Défenseur acharné de crédit carbone et du fonds vert climat mondial en faveur de la RDC, Bavon N’sa Mputu peut, avec la détermination du gouvernement exprimée lors de la COP 27 tenue récemment en Egypte, parvenir à gagner son pari surtout si le nombre des tours à flux est augmenté tel que promis par la vice-premier ministre, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaïba.
En effet, contrairement au Brésil qui dispose de 17 tours à flux qui fournissent les données techniques de la capacité de séquestration des forêts, la RDC, mieux le bassin du Congo n’en dispose qu’une seule à Yangambi. Et la vice-premier ministre, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaïba, a annoncé le projet du gouvernement d’installer des tours à flux pour le carbone couché des tourbières et le projet des autres tours à flux dans les forêts de Mayumbe, de Maï-Ndombe, de l’Equateur, etc.
« Si nous avons encore 4 à 5 tours à flux, ça va nous donner beaucoup plus de la lumière de ce que nous valons réellement en termes chiffrés de la capacité d’absorption de pollution par nos forêts », a déclaré Eve Bazaïba. Violà qui réconforte le nouveau secrétaire exécutif de FONAREDD dans sa démarche de mobilisation des fonds.