Les photos font le tour des réseaux, montrant le professeur, une soixantaine, et son élève, une mineure de 15 ans, dans une chambre d’hôtel à Limete. Cette affaire réalisera bientôt une semaine depuis qu’elle a été dévoilée par la famille de l’élève, qui se plaint pour la démarche qu’entreprendraient l’IPP et l’école Berré en vue de son étouffement.
Ce qui étonne dans cette affaire de viol que l’Eglise de Mamam Olangi, promotrice de l’école voudrait « sanctifier » pour préserver son honneur, c’est le silence radio surprenant observé dans le chef des ONG de défense des droits de femmes, silence qui étonnerait bon nombre d’observateurs à l’Ecole Révérend Kim, où une affaire de viol d’une mineure par ses collègues mineurs eux aussi dans un appartement privé et pendant un jour férié, avait failli stopper le soleil au-dessus de Lingwala.
Où sont passées les bonnes dames dont les ONG avaient réclamé haut et fort la fermeture de l’école Révérend Kim ? Où sont passés ces hommes, défenseurs des droits humains, qui avaient assiégé pendant trois jours successifs l’école Révérend Kim ? Le pasteur promoteur de cette école avait-il raison quand il disait à ses collaborateurs : « C’est moi qu’on n’aime pas au Congo. Pourquoi ne pas manifester à l’appartement où le viol a eu lieu, mais le faire devant l’école ? »
L’Ecole Berré, une propriété de Maman Olangi, censée être chrétienne, n’a-t-elle pas de responsabilité indirecte dans cette affaire, comme semblaient le dire les agitateurs des masses à l’époque, pour tenter de justifier la fermeture de l’école Révérend Kim à l’époque ? Ou encore que l’élève mineure de l’école Berré n’a-t-elle pas de droits à défendre par ces activistes ?
Ce silence d’aujourd’hui donne l’impression et fait croire à une preuve qu’hier, l’opinion avait été manipulée.