Deuxième journée de la Semaine africaine d’industrialisation à Niamey : Julien Paluku explique la vision de Fatshi sur la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques

En marge de la semaine d’Industrialisation de l’Union Africaine qui s’est ouverte à Niamey au Niger depuis dimanche 20 novembre dernier, le développement des chaînes de valeurs régionales a été au centre du Side-Event organisé, par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et le Gouvernement congolais par l’entremise du Ministère de l’industrie. 

A l’occasion, Julien Paluku Kahongya, ministre congolais de l’Industrie a expliqué le processus d’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques, vision du président Félix Tshisekedi lancée lors du DRC-Afica Business Forum dans le but de changer les économies africaines. L’ancien gouverneur du Nord-Kivu a profité de cette opportunité pour appeler les pays africains à la prise de conscience pour parvenir à transformer leurs ressources naturelles. 

Il a également invité l’Afrique qui dispose des minerais stratégiques à capter ce grand marché de l’industrie des batteries et des véhicules électriques évalué à 7 et 46 mille milliards de dollars américains entre 2030 et 2050

« L’Afrique dit considérer que ses matières premières n’ont pas servi à renforcer les économies africaines depuis 1960 à l’ère des indépendances. Elles économies sont aujourd’hui tellement faibles que le PIB de tout le continent africain est inférieur à celui de certains pays à travers le monde. Donc, cela est un indicateur qui nous interpelle en tant qu’Africain, il faut désormais commencer par créer des chaines de valeurs africaines. Et le président de la République Félix Tshisekedi a pris le taureau par les cornes parce qu’il a l’ambition de devoir créer cette chaine de valeurs africaines autour d’une problématique mondiale qui se pose aujourd’hui, celle des batteries électriques. Il a pris l’ambition de créer cette chaine des valeurs avec la Zambie pour que tous les autres pays rejoignent les deux pays africains, notamment le Gabon, le Madagascar, la Tanzanie, le Botswana, le Zimbabwe, l’Afrique du sud, le Maroc, tous ces pays-là qui détiennent des minerais aux côtés d’autres pour que la chaine soit véritablement africaine », a exhorté Julien Paluku estimant que l’Afrique doit saisir le marché mondial des batteries électriques qui se chiffre d’ici 2030 à 7 mille milliards USD et d’ici 2050 à 46 mille milliards USD.

« Il ne faudrait pas continuer de croire que nous donner 100 millions USD ou 200 millions c’est une manne qui va nous aider à nous développer. Non ! Nous devons parler comme continent africain en termes de 1000 milliards, 5000 milliards, 10.000 milliards, 20.000 milliards USD. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous allons signer la véritable renaissance africaine », s’est révolté le ministre congolais de l’Industrie.  

Au cours de cette réunion stratégique à laquelle ont pris part les partenaires techniques et financiers qui ont réitéré leurs engagements pour booster l’industrialisation du continent africain, Mme Ngone Diop, Directrice du bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, a salué l’initiative entre la RDC et la Zambie et félicité le Gouvernement Sama Lukonde pour les efforts économiques par lui fournis.

Il faut dire qu’à Niamey, pendant ce temps, le stand de la RDC continue à attirer plusieurs participants.

  • Bendélé Ekweya té

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