Il s’est ouvert, dimanche 20 novembre 2020 à Niamey au Niger, la semaine d’Industrialisation de l’Union Africaine. C’est en prélude du sommet extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement.
La cérémonie d’ouverture a connu la présence des plusieurs ministres dont ceux de l’Industrie et du Développement Économique, mais aussi des partenaires techniques et financiers qui ont réitéré leurs fermes engagements de promouvoir la transformation locale les ressources naturelles africaines avant toute exportation.
Le go de cette semaine d’Industrialisation de l’Union Africaine a été donné concomitamment avec le premier sommet des femmes Africaines transformatrices par la ministre nigérienne de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes, Gourouza Salamatou.
D’après celle-ci, l’Afrique a beaucoup d’avantages compétitifs que beaucoup de continents n’ont pas. Et toutes les ressources sont disponibles et il est question seulement de conjuguer au niveau de l’Afrique pour que cette industrialisation inclusive soit une réalité. « Ce n’est pas un choix pour nous aujourd’hui, il va de notre survie. Le développement économique de nos pays doit forcement passer par une industrialisation de notre continent », a déclaré Mme Gourouza Salamatou.
Partageant l’expérience de la RDC en matière de développement des Zones Économiques Spéciales et du processus d’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga, une vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi que le Gouvernement Sama Lukonde tient à sa matérialisation, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, a fait savoir que le Niger sera la signature de la renaissance africaine en terme d’ industrialisation.
Pour Julien Paluku, cette semaine africaine de l’industrialisation est le lancement du signal fort à toutes les économies africaines que désormais « nous devons développer des outils qui soient à même de nous permettre de transformer nos produits localement parce que 60 ans après nos indépendances, il s’est avéré que les exportations des matières brutes n’ont pas aidé à renforcer les économies africaines. Maintenant que tous les Africains ont pris conscience qu’il faut donner de la valeur ajouter à nos produits, c’est le moment ici de mettre en place tous ces outils-là ».
C ‘est la visite des stands dont celui de la République Démocratique du Congo qui a clôturé cette ouverture de la semaine africaine de l’industrialisation qui va se elle-même s’achever le 25 novembre prochain.