La Force régionale de l’EAC en RDC : Une forme tristement déguisée de la Monusco ?

Mercredi 16 novembre 2022, le commandant de la Force régionale de l’EAC désigné lors des accords de Nairobi, le Major Jeff Nyagah, était face à la presse dans la ville de Goma. Selon cet officier Kenyan, la priorité de ses hommes n’est pas de faire la guerre : « Il y a le processus politique, notamment l’accord de Nairobi… C’est qui importe c’est la paix… La guerre n’a jamais apporté la paix… », a-t-il dit. Ces bouts de phrases très étranges présagent sur ce que sera cette force régionale : une forme déguisée de la Monusco, qui se mettra à son tour à faire le bilan des affrontements et à compter les morts. Et ceci se justifie par sa lenteur à être déployée, et sa léthargie à passer à l’action. 

Ceci expliquant cela, on comprend pourquoi le facilitateur, l’ancien Président Huru Kenyatta n’est pas pressé non plus à entamer des pourparlers ; le report au 21 novembre de ses assises enchante le Rwanda-M23 qui se ragaillardit après les revers qu’ils ont connu il y a une semaine. 

Tout semble être programmé par les comploteurs internationaux qui attendent voir leurs  »bercés » conquérir la ville de Goma avant le lancement des pourparlers entre la RDC et le Rwanda selon l’esprit de l’accord de Nairobi. La pression que le Rwanda -M23 a exercé depuis dimanche avec 13 attaques sur les positions tenues par les troupes loyalistes ainsi que l’interdiction par l’ONU au transporteur des armes achetées par le gouvernement congolais de les acheminer sur le territoire congolais feraient partie de cette programmation.

En tout cas, pour les Congolais, il est clair comme l’eau d’une fontaine que les ennemis de la RDC ont manipulé la Communauté internationale pour assouvir leurs soifs de continuer à piller les richesses du pays à travers leur valet Paul Kagame.

Certains opposants congolais en quête du pouvoir, et qui n’ont pas encore compris que l’Afrique est en train de changer de paradigme par rapport à ses relations avec les impérialistes, manipulent l’opinion sur des enjeux qu’ils ne comprennent peut-être pas. Alors que dans pareilles circonstances l’unité contre l’agresseur est une obligation citoyenne. D’autres s’évertuent à s’acharner sur la personne du Chef de l’État congolais, et à distraire la population comme si la RDC appartenait à seul Tshisekedi. La balkanisation du pays ne leur disant rien, le célèbre chanteur Ivoirien Alpha Blondy leur chanterait  »politichiens ».

  • Bendélé Ekweya té

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