Tiré d’Africa News/AKM / Titre de Scooprdc
Didier Baitoapala Mafuta, coordonnateur de la sécurité interne de Fatshi et Freddy Kangudia, son directeur du protocole, ont commis une faute lourde en faisant fuiter des images classées secrètes montrant le président Félix Tshisekedi avec un émissaire du président burundais. Ces photos ont été transmises à Kigali où elles ont été publiées par les services de Paul Kagame, à la grande surprise de Kinshasa et Bujumbura. Claude Ibalanky, le Coordonnateur du Mécanisme national de suivi à l’origine de cette rencontre secrète, assigné à résidence…
Félix Tshisekedi, le président de la République Démocratique du Congo, a frappé au sein de sa garde rapprochée, à en croire des sources concordantes au Palais de la Nation et à la Cité de l’Union Africaine. Didier Baitoapala Mafuta, Coordonnateur de la sécurité interne, et Freddy Kangudia, Directeur du protocole du Chef de l’Etat ont été placés en détention à la prison de Makala cette semaine.
Une faute lourde liée à la sécurité et un problème de violation des consignes attribuée à la base de la colère de Tshisekedi vis-à-vis de ces deux proches collaborateurs.
« Il s’agit d’une affaire liée à une rencontre rangée top secrète entre le président Félix Tshisekedi et un émissaire de son homologue burundais. Les photos y relatives ont été fuitées, en violation des consignes de la Présidence de la République Démocratique du Congo, et ont été transmises aux services de Paul Kagame qui les ont publiées, à la grande surprise de Kinshasa et Bujumbura », a confié un fonctionnaire au Palais de la Nation.
Et d’ajouter : « Depuis, le coordonnateur de la sécurité interne Didier Baitopala et le Directeur du protocole Freddy Kangudia, qui ont pu se procurer ces photos auprès d’un photographe membre de la Presse présidentielle, ont été interpellés. Ils sont soupçonnés d’avoir des liaisons suspectes avec Kigali ».
Également interpellé et entendu par les Services de sécurité, le photographe a été relâché et a repris son travail, à en croire les mêmes sources. « Mais Claude Ibalanky, le Coordonnateur du Mécanisme national de suivi à l’origine de cette rencontre secrète, a été assigné à résidence dans le même dossier pour enquêtes appropriées », ont-elles laissé entendre.
L’arrestation de ces deux membres de la ceinture de sécurité du président Tshisekedi et l’accès des flics rwandais à des clichés fichés secrets prouvent à quel point Kinshasa prend l’affaire au sérieux. Ils coïncident avec la prophétie du pasteur Rolland Dalo, un homme de Dieu de renom, qui a affirmé avoir eu des révélations sur un présumé plan consistant à éliminer physiquement le président Félix Tshisekedi, concocté par les présidents de trois pays frontaliers de la République Démocratique du Congo et un président d’un pays d’Afrique de l’Est.
Les deux affaires arrivent après la radicalisation de la crise entre Kinshasa et Kigali, caractérisée par les affrontements armés entre les forces armées de la République Démocratique du Congo, les FARDC, et les terroristes du M23, appuyés et équipés par le Rwanda.