Dans un environnement qui ne pue que le discours du genre « il n’est pas du parti » ou encore « il n’est pas Kasaïen », même n’importe quelle compétence performante sera réduite à la dérision. C’est le cas de le dire du professeur Eddy Mwando, le désormais directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tonny Mwaba, qui a été contraint à démissionner à cause des velléités de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui, non seulement tribalise ce ministère, mais se fait gourmande.
Sur les traces du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) parti État, désormais l’UDPS, parti politique cher à Étienne Tshisekedi d’heureuse mémoire, ne cesse de s’inscrire un peu plus chaque jour qui passe, dans la partie obscure de l’histoire politique de la RDC en voulant transformer l’appareil de l’État congolais en comité central de ce parti comme à l’époque du MPR, du temps fort de la dictature du maréchal Mobutu.
Revendiquant en effet le ministère de l’EPST qui, clament-ils fort revenir à leur parti mais confié à un « Kabundiste » (Ndlr : le ministre Tony Mwaba dont ils réclament le départ parce ayant été proche de Jean-Marc Kabund, ancien président a.i du l’UDPS et ancien premier-vice-président de l’Assemblée nationale tombé en disgrâce), les UDPSiens attaquent tous ceux qui sont venus à ce ministère dans les bagages de Tony Mwaba. Et le plus visé était son directeur de cabinet qui, de surcroît n’est ni membre du parti, ni Kasaïen. D’où il fallait l’importuner dans tous les sens.
Homme de principes et de valeurs qui, ne voulant pas en ajouter au ministre Tonny Mwaba lui-même dans le pétrin de l’UDPS, le professeur Eddy Mwanzo a ainsi rendu le tablier pour préserver sa dignité. Tout ce qui se raconte en mal sur lui et sur son départ du ministère dans les réseaux sociaux, n’est que du saupoudrage de ses détracteurs qui ne manquent pas dans le monde des humains constitué de bons et de mauvais.
Mais ce qui est vrai et regrettable, les laboratoires ethno-tribaux de l’UDPS ne rendent pas un bon service au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Avec ce genre d’attitude et de comportement, les discours du chef de l’Etat du genre « non au tribalisme », « non au népotisme », non au clientélisme etc. » sont anéantis par ses propres frères du parti et de province. Ceci frustre d’autres communautés car dans le milieu de notables de la province de la Mongala d’où le professeur Eddy Mwanzo est ressortissant, l’on dit prendre acte de cette énième injustice du régime vis-à-vis de l’un de ses dignes fils. alors, si l’UDPS ne se ressaisit pas, elle prépare bien l’échec de son candidat à la présidentielle de 2023 d’autant plus que son comportement est même décrié par ses partenaires dans l’Union sacrée de la nation. Que la gourmandise du PPRD du temps du l’AMP/MP/FCC qui a conduit aux déboires du régime de Kabila, serve de leçon à l’UDPS.