Ragaillardi, le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, Me José Mpanda Kabangu doit l’être, de voir son plaidoyer fait en faveur de l’Université de Mbuji-Mayi (UM) pour sa prise en charge totale par le Trésor public, aboutir complètement.
En effet, après la prise en charge de frais de fonctionnement, le Gouvernement vient de dégager trois mois de salaire pour le personnel mécanisé. D’après le recteur de cette université, les bénéficiaires sont au nombre de 210 membres qui sont repris sur les listings de paie. Le professeur docteur Ghislain Disashi fait savoir que le processus de paie a commencé le mardi 1er novembre dernier chez Equity BCDC. C’est un paiement de trois mois de salaire, soit pour les mois de juillet, août et septembre 2022.
Aussi, fait-il encore savoir qu’avant que cette paie n’arrive, l’université avait pris l’option de réduire symboliquement le paiement de la deuxième tranche des frais d’étude, passant d’un équivalent de 125 USD à 115 USD. Les étudiants qui y fréquentent actuellement sont de l’ordre de 1650 personnes.
« Avec notre expression de profonde gratitude à SEM le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, Me José Mpanda, qui a parrainé ce processus de prise en charge par le Trésor public », a déclaré le professeur docteur Disashi en guise de remerciement.
Il faut dire que Me José Mpanda s’est beaucoup investi auprès de son collègue de l’Enseignement supérieur et universitaire pour la survie de cette université de Mbuji-Mayi. D’abord lorsque sa faculté de médecine était fermée sous prétexte de non viabilité, il est intervenu pour démontrer que cette faculté a déjà formé des médecins qui prestent même en Europe et sont appréciés. Cette faculté a été réouverte. Ensuite, il a plaidé pour cette alma mater soit prise en charge par le Trésor public et émarge dans le budget national. Chose faite actuellement.
Pour rappel, créée en 1992, la charge de fonctionnement de l’Université de Mbuji-Mayi était assurée par la Minière de Bakwanga (MIBA). Mais avec toutes les difficultés que cette dernière a connues, la charge de l’UM était totalement sur les épaules des parents d’étudiants. Il a fallu attendre 30 ans après avec l’avènement de Fatshi et grâce au dynamisme de Me José Mpanda pour que cette université devienne officielle et soit prise en charge par le Trésor public.