C’est ce vendredi 4 novembre 2022 que la compagnie AB Airlines lance son premier vol national et inaugural à partir de Lubumbashi vers Kinshasa via Kananga à bord de son premier Boeing 737-500 de 114 places dont 12 places en business, à en croire son directeur général Bernard Mulumba à sa descente de l’appareil à l’aéroport de la Loano à Lubumbashi, en provenance de Johannesburg ce mardi 1er novembre où l’aéronef avait décollé deux heures plutôt.
Déjà propriétaire de deux petits porteurs qui assurent la liaison des zones enclavées, le gros porteur qu’elle vient d’acquérir assurera de vols commerciaux domestiques entre les principales villes du pays.
Soucieux d’investir dans ce secteur étant donné la carence que connaît la RDC dans ce secteur, Bernard Mulumba promet deux autres appareils du même type avant la fin de cette année. Soit un Boeing 737-500 et un autre 737-700. Ce qui fera un total de 5 avions à la disposition de la compagnie
« …je me suis rendu compte qu’ici au Congo, nous n’avons que de compagnies presque étrangères. Avec mon CTA, c’est la première compagnie d’un Congolais qui a écouté les souffrances, les annulations des vols, beaucoup de choses qui se passent au sein de l’aviation civile, et il s’est dit qu’il peut aussi oser…« , a déclaré Bernard Mulumba à sa descente d’avion.
Pour les témoins présents à l’aéroport de Lubumbashi, la qualité de l’appareil est irréprochable et que le DG Mulumba a promis un service de qualité pour relever les défis qui bloquent l’aéronautique civile congolais.
Après la cérémonie du baptême de l’appareil en présence de quelques autorités provinciales et du personnel, une visite guidée a été organisée et conclue par une prière qui a consacré l’avion entre les mains du créateur, avant que les équipes techniques de l’aéroport placent l’aéronef au parking en attendant son vol inaugural ce vendredi 04 novembre 2022.
Il faut dire qu’avec ce nouveau venu dans le secteur aérien, c’est une véritable bouffée d’oxygène car la compagnie publique, Congo Airways, étant sérieusement en difficulté, le terrain était pratiquement laissé à la Compagnie africaine d’aviation (CAA), aussi débordée par la clientèle très nombreuse sur un vaste territoire aux dimensions continentales, sans assez de routes de connectivité des provinces praticables.