Dégazage du lac Kivu : Les équipements commandés sont déjà à Dar-es-Salam !

Pour éviter une éruption limnique dans le lac Kivu pouvant entraîner mort d’hommes et du bétail par asphyxie, le ministère des hydrocarbures vient de commander des unités off-shore de dégazage de dioxyde de carbone (gaz carbonique) présent dans ce lac et qui sera très prochainement installée à Goma 

En effet, d’après la source de scooprdc.net, des stations seront installées sur le lac. Et à ce propos, aucune retombée n’est attendue d’un dégazage de ce dioxyde de carbone, sinon l’éloignement du risque d’une explosion gazeuse. La phase expérimentale ayant été concluante. C’est là une façon de prévenir le caractère brutal et inattendu d’une telle éruption. Relier directement les couches profondes à la surface et d’assurer l’évacuation des gaz de ces couches saturées en gaz dissous via un « siphon ».

A la question de savoir comment la structure sera gérée, il a été rapporté au média en ligne que c’est la division provinciale des hydrocarbures du Nord-Kivu qui en assurera la gestion étant donné que l’opération n’est pas commerciale. Le gaz carbonique (CO2) ainsi dégagé, sera en partie absorbée par les arbres, et une utilisation comme composant d’engrais est aussi envisagée.

Quid d’une éruption limnique ?

En effet, une éruption limnique est un type d’éruption volcanique caractérisé par le dégazage brutal d’un lac « méromictique » qui relargue les gaz volcaniques émis en continu par un volcan et accumulés durant des années dans les couches profondes du lac. Et c’est le cas pour le lac Kivu qui contient à 50% selon les experts du CO2 et du CH4 (dioxyde de carbone et du méthane).

D’après les volcanologues, même au repos, un volcan peut émettre en continu des gaz volcaniques. Et lorsqu’un lac se situe au-dessus du point de sortie de ces gaz comme c’est le cas avec le lac Kivu, la profondeur du lac peut retenir ces gaz. Mais en cas de trop plein ou d’un séisme ou éruption volcanique, ces gaz peuvent s’échapper dans la nature et faire de dégât. D’où par précaution, le gouvernement congolais a pris la décision d’anticiper sur cette éventualité.

  • Bendélé Ekweya té

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