La RDC peut se mordre les doigts. La judokate au nom de Marie Branser vient de rejeter la nationalité sportive congolaise et opte pour la nationalité guinéenne. Cet athlète de 29 ans d’origine allemande justifie son choix par le fait qu’elle a été victime de l’escroquerie, du racisme et de la négligence de la part de la Fédération congolaise de Judo (FENACOJU). C’était en complicité avec les deux organes de tutelle, le Comité olympique congolais et le Ministère des sports.
Ledit conflit interne a étouffé une des grandes parties de sa carrière. En effet, la double championne avait décidé de saisir d’office la Fédération Internationale de Judo (FIJ) mais sans trouver un gain de cause. Cette instance faîtière de judo mondial était dans l’impossibilité de finir ce conflit interne qui avait pris une tournure politico-administrative et sportive.
Serge Khonde impuissant
Malgré son audience avec le Ministre des sports et loisirs, Serge Khonde, y compris l’Union africaine de judo, cela n’a pas changé sa situation et personne ne lui venait en aide pour s’occuper de sa carrière. Elle était inscrite sur aucune compétition de la RDC.
Il faudra le souligner que plusieurs athlètes congolais évoluant au pays et à l’étranger sont victimes de cette crise interne à la Fédération congolaise de Judo, le ministre des sports impuissant, le comité olympique Congolais dirigé par Amos Mbayo complice, la fédération internationale de Judo ferme les yeux, les athlètes ne savent plus où se confier. Le même virus de la FECOFA qui atteint la FENACOJU.
Un cauchemar qui prendra du temps pour le développement du Judo congolais, qui est visiblement sacrifié pour les intérêts personnels de quelques individus au sein de la FENACOJU.
Rappelons que cet athlète a défendu valablement la couleur de l’équipe nationale de la RDC de judo en étant la seule judokate d’avoir ramené deux titres de championnes d’Afrique de la catégorie de moins de 78 kg en plus d’une qualification directe aux Jeux Olympiques de Tokyo. Sans compter ses prouesses avec l’Allemagne.