Réputé comme un grand hôpital orthopédique car au départ créé pour soigner les blessés de guerre et autres militaires accidentés, l’hôpital militaire central du camp Kokolo beaucoup connu sous l’appellation de l’hôpital maman Bobi Ladawa, du nom de l’épouse de feu président de la République Mobutu, a développé d’autres domaines d’intervention médicale comme la pédiatrie, la gynécologie obstétrique, etc. Ce qui donne même accès aux civils de s’y faire soigner même s’ils n’ont pas des parents militaires.
Placé sous la gestion du général de brigade Kikobia, cet hôpital se transforme peu à peu à un mouroir à cause de l’administratrice que ce dernier a placée, la colonelle Ngalula. Intouchable parce qu’hyperprotégée par le général Kikobia, maman Ngalula en fait voir de toutes les couleurs aux médecins militaires et civils ainsi qu’à tout le personnel soignant, les empêchant de bien remplir leur serment d’Hippocrate. A entendre les témoignages recueillis sur place auprès des médecins et infirmières, cette dame a visiblement un cœur de pierre à la place de celui de chair. Devant elle, rien que l’argent prime au détriment de la vie humaine. Pour qu’un malade civil soit pris en charge surtout lorsqu’il s’agit d’une opération chirurgicale, il faut, selon les instructions strictes de l’administratrice Ngalula, qu’il paie la totalité de la facture. Les patients militaires vocifèrent souvent dans les couloirs parce que négligés du fait qu’ils sont des cas sociaux qu’elle traite avec négligence.
Il y a des fois, rapporte-t-on à Scooprdc.net, qu’elle ferme le bloc opératoire et s’amène avec les clés chez elle. Situation qui met en difficulté les médecins lorsque des cas d’urgence surgissent. Ainsi, à cause de sa « gestion dure », certains patients ont succombé devant les médecins bien déterminés à les soigner mais contraints par les instructions de la dame de « fer », la protégée du général Kikobia.
Deux cas patents rapportés au média en ligne sont d’une dame et d’un homme qui ont péri parce que n’ayant pas d’argent exigé sur place. Maman Ngalula leur a interdit l’accès au bloc opératoire.
En effet, la dame tamponnée par un véhicule, a été amenée avec tibia broyé, saignant comme un robinet. Faute d’avoir l’argent, l’accès lui a été refusé au bloc opératoire sur ordre de l’administratrice de l’hôpital, selon les sources du média en ligne, malgré la volonté des médecins qui se sont même cotisé pour lui acheter une poche de sang en vue d’essayer de palier à l’hémorragie. Arrivée à l’hôpital vers 16 heures, elle va mourir vers 23 heures, vidée de son sang.
L’homme lui a été amené ventre un peu ballonné. Après examen échographique, il a été constaté la perforation des intestins. Dans pareil cas, soutient un médecin de camp Kokolo, l’intervention chirurgicale devra intervenir avant 24 heures. Mais faute d’argent, le pauvre homme a passé quatre jours dans le lit sans pouvoir avoir accès au bloc opératoire. Son cas s’est finalement aggravé qu’il est entré en coma et décéda. Des cas pareils de négligence des malades sont légion, rapporte un médecin.
Scooprdc.net n’est pas étonné du comportement moins humain de madame Ngalula à l’hôpital militaire général de camp Kokolo d’autant plus que son directeur général dont l’épouse a été accidentée, compte aussi parmi les victimes de la protégée du général Kikobia. En effet, renversée le 22 juillet 2021 avec le motard qui la transportait par un bus 207 au croisement du boulevard Triomphal et Libération, ex-24 novembre, l’épouse du DG de Scooprdc et son motard amenés au camp Kokolo n’ont été pris en charge qu’une heure après leur arrivée. Il a fallu que le mari de l’accidentée vienne d’abord payer la fiche pour que l’on s’occupe de sa femme. Ce que le DG de Scooprdc a fait pour les deux accidentés, sa femme dont le fémur de la jambe gauche était cassé et le motard qui avait le Tibia fracturé.
Lorsque la véritable prise en charge a commencé, le pauvre motard a dû jeter l’éponge parce qu’ayant une bourse insuffisante. Il a préféré aller se faire soigner traditionnellement. Son sort est inconnu jusqu’alors. Quant au DG de Scooprdc, rien que pour cette soirée de mardi 22 juillet, au moins 350 USD étaient dépensé pour stabiliser la jambe de sa femme. Le lendemain la facture pour l’opération de était établie : 1350 USD.
Avec espoir que l’opération chirurgicale se fasse le jeudi, le DG de Scooprdc paie 1250 USD cash. Mais quelle n’a été sa surprise de voir cette opération refusée par madame Ngalula parce que la totalité de la facture n’était pas payée. Il a fallu que les médecins acceptent que leur quote-part leur soit payée après pour voir l’opération intervenir le vendredi dans l’après-midi après tractations avec l’administratrice de l’hôpital. C’est cela que madame Ngalula fait subir à autant de patients dans une institution hospitalière de l’État.
Il revient aux autorités de l’état-major général des FARDC d’intervenir et briser l’intouchabilité dont jouit madame Ngalula qui empêche les médecins et le personnel soignant de remplir leur serment d’Hippocrate dans la sérénité. C’est pour sauver de nombreuses vies humaines qui valent mieux que sa cupidité.