UNIKIN : Me Guy Loando échange avec les étudiants de la première année de graduat en droit sur « la pratique de la politique à l’épreuve de l’Etat de droit »

Le ministre d’Etat en charge de l’aménagement du territoire, Me Guy Loando Mboyo est allé, ce samedi 29 octobre, à l’Université de Kinshasa à la faculté de droit inaugurer au sein de cette Alma mater, l’auditoire de D.E.S (Diplôme d’Etudes Supérieurs Spécialisées) dont la réfection et l’équipement ont été entièrement financés par la Fondation WIDAL.

Cet auditoire avec une capacité d’accueil de 80 étudiants, répond aujourd’hui aux normes internationales car il possède un tableau-écran-télévision high Tech qui peut faire usage d’ordinateur. Mais sur le campus universitaire, une autre étape importante de sa descente était la visite du bâtiment de l’Association du Corps Scientifique (ACS) en pleine réhabilitation. La reconstruction de ce bâtiment dont une salle porte le nom de Me Guy Loando Mboyo est aussi complétement prise en charge par la Fondation WIDAL.

Ayant intériorisé la déclaration de Nelson Mandela selon laquelle « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde », Me Guy Loando, toujours dans le cadre de sa Fondation WIDAL, a offert un lot important des matériels de sonorisation des auditoires au Recteur de l’Université de Kinshasa, le professeur Jean-Marie Kayembe. Ce dernier a exprimé sa grande satisfaction en soulignant que ces matériels sophistiqués de la dernière génération, rendront audibles les voix des enseignants qui peinent souvent à être entendus par les étudiants dans des vastes auditoires. Il a aussi plaidé auprès du ministre d’Etat à l’Aménagement du territoire de poursuivre avec sa bienfaisance légendaire qu’on lui reconnait en équipant aussi toutes les facultés de mêmes types des matériels pour faciliter la transmission de l’enseignement aux étudiants de son institution académique.

Face aux étudiants de premier graduat droit

« Si vous voulez garder vos souvenirs, vous devez d’abord les vivre », a déclaré Me Guy Loando devant les étudiants de la première année graduat de la faculté de Droit de cette institution universitaire qui l’a formé en Droit économique et social. Entouré de ses trois anciens professeurs dans l’amphithéâtre Bayoma rempli comme un œuf, l’échange entre le ministre d’Etat, le seul oratoire et les étudiants sur le thème « la pratique de la politique à l’épreuve de l’Etat de droit » était une belle expérience que les étudiants bénéficiaires souhaitent rééditer.

Il fut dire que la carrière d’Avocat d’affaires, de sénateur et du membre du Gouvernement a construit un Manager aguerri, qui a démontré sans véhémence la maitrise de la politique publique dans les différents domaines de la vie nationale. Dans la peau d’enseignant, il a expliqué à l’auditoire les caractéristiques d’un bon leadership transformationnel, qui requiert aussi bien la curiosité basée sur la rationalité pour changer la société, que l’éthique professionnelle pour renforcer la bonne gouvernance.

Il a insisté sur le fait qu’un bon leader doit être rassembleur pour consolider la cohésion nationale et consacrer irréfragablement la justice distributive afin d’éviter l’exclusion sociale.

Répondant aux questions des étudiants sur le multipartisme, le rôle d’un parti politique, et l’appareil judiciaire de la République Démocratique du Congo qui actuellement fait l’objet d’une mauvaise réputation, justifiant ainsi le climat délétère entre les justiciables et ledit appareil judiciaire, Me Guy Loando les a rencontrés nettement en précisant que l’on peut avoir beaucoup de partis politiques dans le pays, cependant ceux-ci doivent avoir une vision claire pour matérialiser la vocation du pays et porter les aspirations profondes du peuple congolais.

Concernant la justice, il a rappelé que le président de la République Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en sa qualité de magistrat suprême a exprimé sa totale désapprobation sur la qualité de la justice rendue actuellement au pays, il a appelé de tous ses vœux à la prise de conscience pour que la justice ne soit pas celle des riches, et a demandé au Conseil supérieur de la magistrature de sanctionner sévèrement toutes les brebis galeuses qui empêchent que la justice ne puisse élever la nation congolaise.

Etant lui-même un praticien de droits, Me Guy Loando a soutenu que le gouvernement se bat de manière acharnée pour éviter que la justice ne soit inféodée, de crainte que le climat des affaires ne soit fragilisé. Car cela créerait une crise de confiance vis-à-vis des investisseurs susceptibles d’apporter massivement l’Investissement Direct Etranger (I.D.E).

  • Bendélé Ekweya té

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