Depuis des années, l’ONG internationale, Human Rights Watch se présente comme défenseur des droits humains. Même si cette ONG a attiré, par certaines de ses actions la sympathie de certains Africains, mais avec sa récente déclaration faisant état du soutien que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) apporteraient aux groupes armées hostiles au Rwanda contre le M23, tout Congolais lucide comprend facilement que le Rwanda vient d’attraper dans son filet un « gros poisson » nommé Human Rights Watch, dont la mission est de donner du crédit à la version rwandaise selon laquelle, la RDC et son armée utiliseraient les éléments des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) contre le pays de Paul Kagame.
Et le temps choisi par cette ONG pour faire cette déclaration en dit long sur ce qui se cacherait derrière cette action. Ainsi pour des Congolais avisés, HRW est ni plus ni moins manipulée par les multinationales qui la financent pour faire le contre-poids du rapport des Experts de l’ONU qui cite de manière explicite le Rwanda comme maître du M23, en voulant chercher à élever la version du Rwanda selon laquelle elle se protégerait contre les FDLR que l’armée congolaise utiliserait, ce qui ressemble au son d’un disque rayé que le Rwanda cherche à tout prix à faire lire.
Pour les Congolais donc, le masque est tombé car désormais, HRW se présente comme un allié du Rwanda, un pays qui ne cache plus sa belligérance vis-à-vis de la RDC pour des raisons que seul Paul Kagame connait. Et par voie de conséquence, cette ONG œuvre désormais pour le pourrissement de la situation à l’Est de la RDC dans le but d’offrir à ses » financiers » encore plus d’opportunités pour continuer leur financement en sa faveur, ignorant cyniquement la misère que génère ces conflits armés.
Pas plus tard que le jeudi 20 et dimanche 23 octobre, les M23 ont attaqué les positions de l’armée congolaise sur la RN2 aux environs de Rangila sur le pont Rwanguba et à Tamugenga. Heureusement que la réplique des FARDC a fait fuir ses assaillants, faisant quelques capturés que le porte-parole militaire du grand Nord promet de présenter prochainement à la presse. Ce dernier affirme donc que l’armée maintient ses positions initiales et demande à la population d’être à l’abri de tirs de l’ennemi car ce dernier en débandade, n’hésite pas de cibler les populations civiles.
Pour le peuple congolais, la question de l’Est est une question existentielle au point qu’il sera difficile aux personnes étrangères d’amener et lui faire gober des théories mettant en cause son gouvernement et son armée qui ne font que se défendre d’une agression.