Nommé il y a près de deux mois secrétaire général du parti politique Congo Espoir, c’est ce samedi 22 octobre que Bob Ditend Ngoy a pris officiellement ses fonctions. La cérémonie s’est déroulée au siège national du parti situé le long de l’avenue de l’enseignement dans la commune de Kasavubu à Kinshasa. C’était en présence de l’autorité morale de Congo Espoir, Me José Mpanda Kabangu, actuel ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique.
La passation du pouvoir s’est ainsi effectuée entre Glody Bokole, secrétaire général intérimaire qui a exercé cette fonction plus de six mois après la démission volontaire de l’’ancien secrétaire général, Me Serge Faray, et Bob Ditend qui prend officiellement ses fonctions devant les cadres et militants de Congo Espoir ainsi que les parlementaires du parti et d’autres invités de marque.
Ancien coordonnateur du Grand Katanga, Bob Ditend est un enfant-maison qui connait parfaitement son parti et dont les prouesses dans l’ancienne province précitée ne sont plus à démontrer. Nommé à une année des élections, il a l’obligation de réorganiser le parti, préparer les « troupes », les armer en vue de la bataille en 2023, d’abord pour la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle et ensuite pour améliorer le score aux législatives provinciales et nationales, mais aussi aux sénatoriales et pourquoi lorgner le gouvernorat dans plusieurs provinces.
Il faut dire que Congo Espoir est un jeune parti politique en âge, mais grand en réalisations. Créé en 2017, une année avant les élections générales de 2018, Congo Espoir, contrairement à d’autres partis politiques qui se disent vieux et grands, a obtenu 7 députés nationaux. Au Sénat, ce parti a un représentant sans compter son gouverneur au Haut-Uele et ses quelques députés provinciaux.
Le défi lancé à Bob par l’autorité morale de Congo Espoir, Me José Mpanda Kabangu, est de doubler voire triple en 2023, la moisson réalisée par le parti en 2018. Défi peut-être difficile mais pas impossible à relever avec un bon casting des candidats potentiels à positionner dans la bataille électorale dans les 26 provinces.
