L’homme de « Nzondo », soi-disant « bénédiction », devenu actuellement l’homme de « pétage », n’a pas cessé d’intriguer. Pasteur, semble-t-il de son état, l’homme ne croit plus désormais à une limite nette entre chrétiens et païens rien qu’à l’entendre parler, c’est comme si cette limite n’est qu’une utopie. Ainsi, révèle-t-il par exemple sans aucune gêne, généralement manifeste pour la catégorie de ceux qui se disent « homme de Dieu » qu’il aime la musique de Fally Ipupa et de Ferré Gola, qu’il touche à l’alcool, qu’il fait usages de certaines pratiques jugées appartenir au déviationisme sexuel, à la seule différence qu’il les pratiquerait uniquement avec son épouse légitime, maman Tina et tant d’autres déclarations qui ne cessent de faire scandale.
En effet, dans sa récente sortie médiatique, le pasteur Denis Lessie tel un récidiviste patenté, prône la création des boîtes de nuit adaptées aux Chrétiens, où le disco- Jocker (DJ) ne jouerait que des cantiques de Mike Kalambay, Moïse Mbiye, José Nzita, etc., et où, le vin pourrait être vendu à ceux des Chrétiens qui le désireraient : une véritable révolution dans la doctrine des églises de réveil signée l’homme de Nzondo.
Notons que malgré des critiques, voire des insultes dont il fait l’objet ces derniers temps, le pasteur Denis Lessie fait preuve d’une émancipation d’esprit et d’une liberté d’expression digne d’un « chailleur » (Ndlr : marchands à la sauvette qui jonchent les artères de grandes villes d’Afrique Subsaharienne, notamment Kinshasa) et ne s’afficherait donc pas comme hypocrite. A-t-il raison ou tort ? Même si la Bible dit : « Ne jugez point… », certains observateurs, même pas de la religion chrétienne estiment de Denis Lessie est frappé par une démence et qu’il faille que sa femme l’amène à l’hôpital, surtout au CNPP car ses spectacles en « pétages » sont désolants, pas dignes d’un homme de Dieu.