C’est le vendredi 21 octobre dernier que la CENI par son président Dénis Kadima a lancé officiellement la campagne de sensibilisation de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, à Kinshasa. Ce, après plusieurs controverses au sujet de la composition du bureau de cette centrale électorale d’un côté les opposants, et de l’autre, la majorité au pouvoir.
Ça y est ! Comme pourrait se satisfaire le bureau Kadima en affirmant que le clivage électoral de 2023 commence à prendre forme du côté de la CENI, au point que selon Denis Kadima, cinq plans stratégiques et opérationnels sont mis en place pour réussir des bonnes élections en toute indépendance, impartialité, liberté, démocratie et transparence en 2023 en respectant le délai constitutionnel.
« La CENI a décliné en cinq piliers sa stratégie opérationnelle, à savoir : la construction d’une image de la CENI qui renforce sa crédibilité, l’amélioration de la qualité du service rendu pour accroître l’efficacité, le renforcement de la relation avec les parties prenantes pour une plus grande confiance, la construction d’une nouvelle culture d’inclusivité pour une plus grande adhésion et l’engagement d’une politique de mobilisation et de gestion durable, efficace de ses ressources pour assurer la pérennité de la CENI« , a indiqué Kadima.
Pendant cette cérémonie, le président de cette institution d’appui à la démocratie, Denis Kadima, a rassuré les partenaires internationaux et locaux, que dès le mois de décembre prochain, la révision du fichier électoral sera lancée.
« La feuille de route du processus électoral énumère les grandes opérations pré-électorales, électorales et post-électorales que la CENI compte mener. Il s’agit notamment de l’actualisation de la cartographie opérationnelle qui a permis de dresser la cartographie des centres d’inscriptions, ensuite de l’opération de l’identification et d’enrôlement des électeurs, qui sera lancée au mois de décembre prochain. Viendra après, l’organisation des élections directes et indirectes du cycle électoral, et enfin les activités de pérennisation du processus électoral », a-t-il confirmé.
Cependant, selon Denis Kadima, la mise en œuvre de ces deux outils, qui seront bientôt complétés par le calendrier électoral, constitue un véritable challenge pour son équipe qui ne ménage aucun effort pour le relever. Il y a lieu de noter que les opérations d’enrôlement et d’identifications des électeurs seront menées en étroite collaboration avec l’Office national de l’identification de la population (ONIP) et de l’Institut national de statistique (INS).
À en croire le numéro un de la CENI, toutes les batteries sont mises en marche. Il croit fermement en son équipe, tout en rassurant que cette dernière travaillera dans un contexte différent et engagée à faire les choses différemment.
Certes, aux prochains candidats et candidates en 2023, ainsi qu’à la population de se préparer en conséquence, car le compte à rebours est lancé pour aller répondre à ce droit et devoir civique.