Cimetière de Kinsuka : Ngobila démolit de centaines d’habitations !

Sur ordre du gouverneur Gentiny Ngobila, plusieurs centaines de maisons viennent d’être démolies ce samedi 22 octobre au cimetière de Kinsuka ce, d’après l’ultimatum donné par ce dernier la semaine passée lors de son passage devant ce site il y a de cela plus d’une semaine. 

Cette démolition jette de centaines de familles dans la rue telles que les photos exclusives de scooprdc.net les démontrent. Et pourtant, annoncée pour le mercredi 19 octobre, les agents du parquet accompagnés des autres agents de différents services publics impliqués, ont surpris des familles ce samedi au point que dans certaines habitations les parents partis au travail ou au marché pour ceux qui vendent, les enfants rentrés de l’école, retrouvent un « no man’s land » indescriptible et ont du mal à retrouver leur bien en l’absence de parents qui accourent sans avoir la force de faire quoi que ce soit.

C’est depuis plusieurs années maintenant que les habitations envahissent cet ancien cimetière qui compte encore de centaines de tombes visibles, qui malgré cela s’est vu être envahi par de constructions pour le moins, anarchiques et faisant cohabiter et les vivants et les morts.

Pour la petite histoire, pendant les travaux de fondation, à chaque fois que des ossements sont trouvés, les propriétaires de ces parcelles et leurs complices s’arrangent pour les rassembler à l’abri des regards et une fois la nuit tombée, ces restes sont incinérés afin de justifier qu’aucune tombe n’a été trouvé à cet endroit.

La question que beaucoup se pose est de savoir à quoi aurait servi l’établissement des bureaux de quartiers dans ce site, bureaux qui délivrent jusqu’à ce jour des documents justifiant l’occupation de tel ou tel autre terrain ! Voici les turpitudes de l’État qui vont coûter à de centaines de familles non seulement l’argent, mais aussi une instabilité sur tout point de vue assortie d’une insécurité maintenant que de familles entières sont à la belle étoile. Les responsabilités doivent être établies et les sanctions aussi envers les coupables dans l’appareil étatique.

  • Bendélé Ekweya té

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