Jean-Marc Kabund : Quand le malheur ne vient jamais seul ! 

Déjà écroué provisoirement à la prison centrale de Makala, celui qui se fait appeler « 520 Goga », est visiblement en train de payer le prix d’avoir retourné les armes contre son ancien parti, l’UDPS. Après la condamnation de sa femme à 6 mois de prison ferme qui l’a rejoint à Makala, ce sont les attaques contre le siège de son parti qui se multiplient et viennent confirme cette thèse de paiement du prix d’avoir tourné les armes contre l’UDPS. En moins de 72 heures, la permanence de l’A.Ch a été, de nouveau, vandalisée, et c’est pour la troisième fois.

En effet, le malheur de JM Kabund est parti lorsque dans un point de presse à haute température en juillet dernier, il a décidé de quitter officiellement le parti politique qui l’a vu émerger, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Sans prendre quatre chemins, ni porter les gants, l’ancien Premier vice-président de l’Assemblée nationale s’était violemment attaqué personnellement au chef de l’État Félix Tshisekedi et sa famille biologique, à l’Union sacrée de la Nation (USN), en les accusant de « gabegies financières, des jouisseurs et d’incompétents ». 

Après cette nième attaque de son siège du parti, les responsables de l’A.Ch accusent les membres des Forces du progrès, une des branches de la jeunesse du parti au pouvoir, d’avoir mené cette expédition punitive. 

D’après le témoignage d’un des gardiens qui s’en est miraculeusement sorti avec un visage amoché, les brigands ont mis le feu sur le bâtiment de l’A.Ch. Des clichés publiés sur les réseaux sociaux par le leadership du parti de Kabund pour dénoncer les actes de barbarie de la jeunesse du parti au pouvoir, on peut constater que le bâtiment a été effectivement touché. 

À en croire un proche de Kabund qui a alerté la police, espérant un déploiement musclé des forces de l’ordre. Mais malheureusement, dénonce-t-il, « la police, a assisté sans réagir à cette horrible scène ».

Suite à cette succession d’événements malheureux, la jeunesse du parti cher à JM Kabund, promet « d’aller jusqu’au bout de son combat ». 

À quelques mois des élections, le paysage électoral semble nuageux pour le camp Kabund, au regard de la situation actuelle.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une