Werrason : 8 mois après, qu’en est-il de la construction du centre culturel équipé ?

Volontairement, c’était dans le but de sécuriser les œuvres des artistes musiciens congolais que l’artiste-musicien Werrason avait envisager la construction d’un centre culturel bien équipé en République démocratique du Congo. 8 mois après, la promesse du Phénomène tiendrait-elle toujours ?

En effet, l’artiste musicien Noël Ngiama Makanda avait eu le mois de février dernier un tête-à-tête avec le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya. Il avait promis à ce dernier de construire avec ses propres moyens un centre culturel bien équipé en matériel informatique.

Dans la foulée, « Le Grand bouliste » avait quand même sollicité l’appui du gouverneur dans la réalisation de ce très grand projet, qui, selon l’artiste pouvait produire des supports et maximiser les recettes pour les musiciens et l’État congolais à travers l’impôt et taxe, et ce, grâce aux multiples plateformes.

Julien Paluku Kahongya l’avait promis également de s’impliquer personnellement, en associant sa collègue de la Culture, Catherine Katungu Furaha pour la matérialisation de ce grand projet culturel, qui est resté aujourd’hui « Fantomatique ».

À l’époque, bien que déterminé à promouvoir l’industrie musicale congolaise, le ministre Julien Paluku avait pourtant félicité d’abord le géniteur de Glady Ngiama pour cette initiative, tout en promettant l’accompagnement du gouvernement congolais à travers le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), toujours aucune suite.

Il faut tout de même rappeler que Werrason n’était pas le premier artiste à mettre en place ce grand projet, car, bien avant, les artistes musiciens congolais évoluant en France, les frères Dadju et Gims Djanana avaient présenté un projet similaire à celui de « Ya Noël », auprès du chef de l’État Félix Tshisekedi, qui dans la foulée, leur avait d’ailleurs accordé chacun un passeport diplomatique, en qualité d’ambassadeur de la culture congolaise à l’extérieur.

Interrogé par Scooprdc.net, le manager privé de Werrason, Curtis Zambio, a préféré garder sa langue dans la poche.

Dans cette optique, plusieurs amoureux de la culture se posent sans relâche la question de savoir, c’est à quel niveau ce beau projet est-il bloqué ? Soit c’est le gouvernement ? Soit l’artiste a mis la charrue devant le bœuf ? autant de questions sans réponses précises. Attendons voir !

  • Bendélé Ekweya té

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