Fayulu – Muzito : une coalition en phase terminale !

Les déclarations en deux directions de l’un contre l’autre, font croire à plus d’un Congolais averti d’une probable « pomme de discorde » entre les deux leaders de la plateforme politique « Lamuka », Adolphe Muzito et Martin Fayulu Madidi, à quelques mois des élections générales en République démocratique du Congo.

En effet, si, la passation des pouvoirs effectuée mardi 11 octobre dernier entre les coordonnateurs entrant et sortant s’est terminée sans communiqué final ni procès-verbal de carence reprenant les divergences telles qu’exigées par Nouvel Elan, ce n’est pas sorcier de comprendre que ces deux têtes restantes depuis Genève, ne seraient plus ensemble.

Autre signe ? Ladite passation de pouvoir s’est déroulée non seulement en l’absence de ces deux personnalités respectivement représentées par leurs secrétaires généraux, Blanchard Mongomba pour le compte de Nouvel Elan, et Devos Kitoko, pour l’ECiDé, mais cette dernière a fini en une impasse sur fond de divergences.

À en croire Blanchard Mongomba qui s’exprimait sur la radio Top Congo FM, « le coordonnateur avait appelé la cellule politique à faire l’évaluation du combat de Lamuka, de sa transformation en plateforme politique de résistance à ce jour et lui faire rapport. Et malheureusement, il se fait qu’un seul point n’ait pas permis à ce que le rapport final soit établi et que nous puissions préparer un projet de communiqué final. Respectueux de ses engagements, dit-il, Adolphe Muzito a tenu justement à ce que la passation se fasse de manière à laisser le champ libre au coordonnateur entrant de voir comment faire évoluer les choses dans le sens de trouver un consensus par rapport à cette divergence ».

De l’autre côté, Devos Kitoko indique que les discussions se poursuivront sous le mandat de Fayulu, mais « en fonction du principe de continuité de service de la cellule politique sous le mandat du nouveau coordonnateur » (NDLR : Martin Fayulu).

Sans surprise, plusieurs observateurs ne voient pas autre chose que les deux leaders, partent en cavalier solitaire en 2023. D’autres opinions, déjà d’un côté Katumbi désolidarisé du bloc, qui a d’ailleurs affiché clairement ses ambitions, d’un côté Bemba qui se montre de plus en plus proche de l’actuel président, le boulevard risquerait de s’agrandir pour deuxième quinquennat de Félix Tshisekedi. Vivra, verra !

  • Bendélé Ekweya té

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