La diaspora congolaise, est l’une des plus importantes d’Afrique, elle est évaluée entre 2 et 7 millions de personnes. En France, elle représenterait environ 35.000 personnes, très majoritairement binationales selon l’ambassade. Des chiffres importants qui pourraient sans doute être significatifs lors des élections générales en RDC.
Ainsi, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé des missions simultanées de repérage des sites d’identification et d’enrôlement des électeurs dans cinq pays étrangers retenus, à savoir : l’Afrique du Sud, la Belgique, la France, le Canada et les Etats-Unis d’Amérique.
En effet, dans sa quête d’ouvrir le processus électoral à la diaspora congolaise, la CENI tient mordicus à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs congolais résidents à l’étranger.
Selon la cellule de communication de cette institution étatique d’appui à la démocratie, la centrale électorale congolaise avait déjà dépêché ses émissaires dans ces pays ciblés, en mission de repérer des sites pouvant servir des centres d’identification et d’enrôlement des électeurs. En outre, ses équipes déployées ont apporté des éléments de réponses aux questions de faisabilité liées aux opérations d’identification et d’enrôlement des Congolais vivants à l’étranger.
Pendant ce temps en République démocratique du Congo, la CENI a, poursuit la même source, procédée à l’identification de plus de vingt-deux mille centres d’inscription, et aurait prévu de lancer l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs au mois de décembre de l’année en cours.
La participation des Congolais hors du territoire national serait donc à sa première phase expérimentale, ce, après trois cycles électoraux, de 2006, 2011 et 2018.