Les 4 gouverneurs des provinces formant le Grand Bandundu ont averti, dans leur déclaration éclaire diffusée sur les réseaux sociaux, le président de la République, les présidents de deux chambres du Parlement ainsi que le chef du gouvernement sur la gravité des évènements qui se déroulent à Kwamouth, et qui tendent à progresser lentement mais sûrement vers la capitale.
Ce qui a été au départ perçu comme un affrontement ethnique teke – yaka se précise en prenant le corps d’une agression rwandaise menée à l’ouest par les infiltrés tutsi. La morphologie des tueurs et leur mode opératoire, doublés de quelques saisies des personnes identifiées rwandaises, en possession de grosses sommes d’argent ou déguisées en détraqués mentaux, ne font qu’étayer ces affirmations.
« Le pays est en guerre ! », ont affirmé les quatre gouverneurs du Grand Bandundu, exhortant les autorités congolaises à très vite prendre des dispositions pour maîtriser la situation qui est entrain de pourrir à la porte de la capitale Kinshasa.
Ce que d’aucuns perçoivent comme un feu du camp est un véritable feu de brousse, et les Congolais doivent se préparer à l’affrontement.
Il est cependant curieux de constater qu’au moment où le pays est agressé à l’intérieur de ses frontières, dans certains quartiers généraux des partis politiques, c’est le silence radio, si on ne parle pas élections de 2023. Comme si tutsi sait faire la différence entre opposant et pro régime !
Les signes avant-coureurs de cette agression demeurent l’arrivée massive des »éleveurs » tutsi dans le grand Bandundu sous le régime Kabila, qui n’a jamais cherché à faire de la lumière sur la question, le partenariat suspect entre Kigali et Brazzaville, l’infiltration de notre armée et de nos services de renseignements par les forces ennemies. Que les REDOC, les DP DGM sans oublier les T2 FARDC et S2 PNC de ces provinces respectives doublent de vigilance en vue de parer à toute éventualité.
Il appartient aussi aux Congolais de prendre la situation au sérieux, et de se préparer à barrer la route aux aventuriers qui ont fait une mauvaise lecture des signes de temps.