Tribalisme, tueries, racisme et xénophobie en RDC : Guterres condamne et exige des sanctions !

Par Raphaël Firio Mansangu

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres a, lors de son récent rapport déploré la recrudescence des discours de haine à caractère ethnique en RDC. Dans un nouveau corps d’un esprit innocent et saint, il a toutefois salué les mesures prises par les autorités congolaises pour condamner publiquement tout comportement tribal, raciste et xénophobe.

En effet, Antonio Guterres regrette le fait que les récentes manifestations contre la Mission onusienne au Nord-Kivu et au Sud-Kivu aient entraîné la mort de citoyens congolais et de membres du personnel des Nations Unies, et dans la foulée, il a exigé des enquêtes approfondies pour que les responsables soient punis. Cependant, il encourage les autorités congolaises à poursuivre leurs efforts pour mettre en place un cadre juridique permettant de lutter contre toute forme de discrimination.

« Je me félicite de l’engagement pris par le gouvernement de poursuivre les responsables, avec le plein soutien et la coopération de la Monusco. Je présente également mes condoléances aux familles des personnes qui ont perdu la vie lors de l’attaque survenue le 31 juillet au poste-frontière de Kasindi, dans l’est de la République démocratique du Congo « , a-t-il déclaré avant de préciser que « les enquêtes sont en cours et l’ONU fera tout ce qui est en son pouvoir pour que les personnes jugées responsables soient punies ».

Conscient de la frustration causée par la violence et l’insécurité persistantes auxquelles sont confrontés tant de Congolais dans les provinces de l’Est du pays, et de l’incapacité de la Mission onusienne d’instaurer définitivement la paix dans cette partie du pays, le SG de l’ONU a néanmoins condamné fermement le caractère « violent des manifestations contre la Monusco ».

« Je déplore les pertes qu’elles ont engendrées et je demande aux autorités de s’acquitter de l’obligation qui leur est faite de protéger le personnel et les biens des Nations Unies. Toutes les personnes réellement déterminées à relever les grands défis auxquels la RDC est confrontée sur le plan de la sécurité, la Monusco est prête à travailler avec elles pour remédier à toute faiblesse dont elle pourrait souffrir, d’une manière pacifique et constructive », a-t-il indiqué. 

En outre, une opinion se pose la question de savoir si le  » Saint Guterres « , SG de l’ONU, chercherait-il la compassion et l’estime du peuple  » Kongolais  » ? Au regard de ses récents propos jugés de laxisme et de traîtrise, confirmant que les rebelles du M23 serait une armée suréquipée plus les Nations unies. Des déclarations qui ont sans doute discrédité cette institution internationale, pourtant installée en RDC depuis des décennies, et qui avaient provoqué un tollé général dans le cercle des politiques et au sein de la population.

  • Bendélé Ekweya té

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