Par Raphaël Firio Mansangu
L’Office de gestion du fret multimodal (OGEFREM), en partenariat avec l’Organisation maritime internationale (OMI) et le gouvernement congolais à travers le ministère des Transports, voies des communications et désenclavement, ont lancé depuis ce mercredi 05 octobre à Kinshasa, un séminaire national de renforcement des capacités, sous le thème : « La facilitation du trafic maritime », qui ira jusqu’au vendredi 07 octobre prochain.
D’entrée de jeu, le Directeur général de l’OGEFREM, William Kazumba Mayombo a rapidement indiqué à l’assistance que cette institution (NDLR : OGEFREM), qui a la mission de facilitation et d’assistance aux chargeurs, est résolument engagée dans l’accomplissement au quotidien de cette mission en faveur des importateurs et exportateurs de la République démocratique du Congo, dans l’exercice de leurs activités, ainsi que de tout autre intervenant au commerce extérieur depuis le producteur jusqu’aux consommateurs.
Dans cette même optique, à l’en croire, qu’il va de soi que l’OGEFREM mette un accent particulier sur les infrastructures d’appuis, aux activités des chargeurs et les instruments de gestion du fret congolais de bout en bout, pour l’intérêt de son implication dans l’organisation de ce séminaire national de renforcement des capacités, axé sur la facilitation du trafic maritime international, Convention FAL.
Créée le 9 avril 1965 et entrée en vigueur en 1967, cette Convention vise à simplifier les formalités, les exigences documentaires et les procédures pour l’arrivée des séjours au port et la sortie des navires.
« Les statistiques montrent que les pays dotés d’une infrastructure FAL efficace, ont des meilleurs chiffres d’importations et d’exportations. C’est pourquoi, nous apprécions à sa juste mesure l’assistance technique de l’OMI, qui, à travers ce séminaire de trois jours, vise à outiller efficacement les autorités, cadres et agents du secteur maritime sur les procédures ci-après : – de la mise en place du guichet unique et des avantages liés à sa ratification pour l’industrie maritime congolaise. Nous sommes convaincus que, grâce à la participation active de différents experts désignés et les orientations des consultants de l’OMI. Les différentes parties prenantes, c’est-à-dire ; le gouvernement, le Parlement, les exploitants, ainsi que la Société civile, chacun dans sa sphère de compétence posera les actes qui s’imposent afin de booster davantage notre commerce extérieur, grâce à ce mécanisme incontournable qui est la Convention FAL », a déclaré William Kazumba, avant d’ajouter : « c’est ici l’occasion pour nous de solliciter l’accompagnement du gouvernement de la RDC, à travers la tutelle pour la ratification de cette convention qui permettra à l’OGEFREM de jouer pleinement son rôle, en tant que Conseil des chargeurs digne de ce nom, et à nos Chargeurs de bénéficier pleinement des avantages qui se rattachent à l’instar de ceux des autres pays africains. Il en va de l’intérêt de la RDC, pays-continent, semi-enclavé et dont l’économie est essentiellement extravertie ».
Signalons par ailleurs que, ce séminaire national a été déclaré officiellement ouvert par le vice-ministre des Transports, voies des communications et désenclavement, Marc Ekila Likombio, qui a, dans la foulée rendu un vibrant hommage au chef de l’État Félix Tshisekedi, qui, selon lui dans le cadre de sa vision du « Peuple d’abord », a donné l’impulsion pour redynamiser le secteur de transport maritime sur la voie du développement, et d’en faire un pilier de la croissance économique en RDC, à travers ce séminaire de renforcement des capacités aux autorités, cadres et agents de l’OGEFREM.
Quid de l’OMI – Convention FAL
La Convention visant à faciliter le trafic maritime international (FAL) a été adoptée par la Conférence internationale visant à faciliter les voyages et les transports maritimes du 9 avril 1965. Elle est ensuite entrée en vigueur le 5 mars 1967. Le nombre de Gouvernements contractants à la Convention s’élève à 118, et leurs flottes marchandes représentent au total 93,78 % environ du tonnage de la flotte mondiale (Ce pourcentage s’appuie sur les données relatives au tonnage mondial au 15 décembre 2016, communiquées par IHS Fairplay). 56 États membres de l’OMI n’ont toujours pas adhéré à la Convention. Trois États membres associés de l’OMI sont également Parties à la Convention FAL.
Objectif
L’objectif de la Convention est de faciliter les transports maritimes en réduisant la paperasserie, en simplifiant les formalités, les documents requis et les procédures liées à l’arrivée, au séjour et au départ des navires effectuant des voyages internationaux.