L’école primaire Lumpungu dans le village Basakata, secteur Basonge, appartenant à la Direction provinciale SECOPE Sankuru, matricule 9 177 047, est l’objet d’une cabale qui ne dit pas son nom.
En effet, depuis le mois d’avril 2022, les salaires des agents de cette école ne sont plus versés à la Rawbank où sont domiciliés leurs comptes. Malgré plusieurs efforts entrepris par les gestionnaires auprès des responsables locaux de l’EPST, la situation reste inchangée. Même le SECOPE sur place se dit bouché et ne rien comprendre.
« Comment une école dont les agents sont recensés, elle-même répertoriée et payée depuis, se retrouve coupée du circuit salarial sans aucune explication ? En tout cas ce pays est unique en son genre », s’est exprimé un enseignant dont le corps rendu squelettique par cinq mois d’impaiement, inspire pitié.
Le patron de l’EPST, Me Tonny Muaba, ministre national, devra s’investir pour remonter la filière de ces mafieux et retrouver à quel niveau les salaires de cinq mois des citoyens congolais employés par l’État sont bloqués, et agir efficacement pour que pareille situation qui ne fait que ternir son image à la tête de ce ministère aux multiples défis, ne puisse se répéter.
L’IGF a encore du pain sur la planche ; le ministre provincial de l’enseignement s’étant illustré par la langue de bois, il est impérieux que l’enquête soit vite diligentée car, apprend-on, dans ce coin de la République, les actions se prépareraient à être menées en solidarité avec les victimes de l’E.P Lumpungu, par leurs collègues du secteur. On ne peut pas laisser pourrir cette situation qui a tout l’air d’un sabotage des actions du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, en rapport avec l’amélioration du social des citoyens. Agir plus vite serait mieux faire.