Tiré de Le-Journal.net
La citation “on ne jette des pierres que sur un arbre qui porte de fruits” n’avait véritablement son sens comme elle est actuellement avec le combat d’arrière-garde engagé contre le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, par ceux qui caresseraient le rêve de le remplacer à son poste où, du reste, il évolue comme un poisson dans l’eau.
Ayant amené dans sa politique de travail une autre manière de communiquer pour le gouvernement sur fond des contacts directs entre les décideurs et la population via des professionnels des médias, le ministre Muyaya signe par là une innovation de taille et fait oublier ceux qui l’ont précédé à la tête de ce Ministère. Parce qu’il semble déranger les empêcheurs de tourner en rond, des coups même en dessous de la ceinture ont commencé à pleuvoir.
Une campagne de dénigrement et de déstabilisation en règle est mise en branle, sur fond des rumeurs infondées. C’est le cas de celle qui a été propagée sur les réseaux sociaux par des lanceurs d’alertes de mauvais goût qui s’en sont gratuitement pris au ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katambwe. Ses pourfendeurs ont largement fait circuler un chiffon faisant état d’un prétendu détournement par ses soins, de la somme de onze des 18 millions de dollars américains prétendument destinés à la modernisation de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC). Un canular pour nuire. Pas plus.
Son cabinet a démenti formellement ces rumeurs et établi la vérité. Alors qu’il se trouvait aux États-Unis dans la suite du Chef de l’Etat à la 77ième Assemblée générale ordinaire des Nations-Unies, le Porte-parole du gouvernement a vu encore son nom être traîné gratuitement dans la boue par ses détracteurs, non contents des prouesses qu’il réalise et de la confiance placée en sa modeste personne par le président de la République Félix-Antoine Antoine Tshisekedi et le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Ils ont fabriqué de toutes pièces, une missive pour tenter de ternir son image. C’est le sens à donner aux publications distillées sur les réseaux prétendant que Patrick Muyaya aurait détourné les fonds de la RTNC au point que, dans une mise au point publiée le 22 septembre 2022, il a été clairement expliqué qu’il n’y a eu ni détournement, ni mauvaise gestion, encore moins, octroi d’un marché de gré à gré.
Pour être clair, il n’a jamais été question d’un contrat de 18 millions des dollars entre la RTNC et un quelconque partenaire. C’est vérifiable. En conséquence, l’Etat congolais n’a jamais déboursé une telle somme pour la modernisation de la RTNC. Le projet de modernisation étant plutôt sujet à un contrat N° 15/06/022 sous le titre Collecte de la redevance des appareils récepteurs d’émissions audiovisuelles, acquisition du matériel et réhabilitation de certaines infrastructures de la RTNC. Un contrat qui a suivi toutes les étapes”, a éclairé le cabinet du ministre qui a fait du « changement de narratif » son cheval de bataille. À tel point que sous le gouvernement Sama Lukonde, la manière de communiquer par son porte-parole a changé, grâce notamment au briefing par lui instauré, qui offre à chaque ministre une occasion d’éclairer la lanterne de la population et de l’opinion publique internationale sur l’actualité dans son secteur d’activité. A cette occasion particulière, le porte-parole du gouvernement se met dans sa position originelle d’interface du Gouvernement auprès des médias nationaux et internationaux.
L’avantage de cette initiative est qu’elle a permis à chaque ministre de s’acquitter du devoir de redevabilité vis-à-vis du souverain primaire et de se faire juger par ce dernier. De ce fait, aucun ministre ne pourra échapper au contrôle citoyen. Par conséquent, chacun se sent obligé de travailler dur pour avoir des résultats palpables à présenter à la population lors des briefings.
Outre cette innovation, on doit à Patrick Muyaya le mérite d’avoir organisé les états généraux de la Communication et médias qui auront permis de définir une feuille de route claire et réaliste sur l’assainissement de l’espace médiatique congolais. A cela s’ajoute, de manière non exhaustive, des réformes au sein de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC) visibles au travers de nouveaux équipements compétitifs, une nouvelle grille de programmes ou encore la dotation d’un nouveau logo à la chaîne nationale et une charte graphique au gouvernement.
L’atout de Patrick Muyaya pour réaliser ces prouesses en moins de deux ans, c’est d’abord d’être issu du secteur de la communication et médias et surtout de le maîtriser. Ancien journaliste de formation et ancien conseiller en communication du premier ministre Adolphe Muzito, il est un grand communicateur maîtrisant les codes de la communication dans leurs diversités. Ce qui explique qu’en arrivant au ministère de la Communication et Médias, Muyaya savait déjà les défis qui l’y attendaient et ce qu’il fallait entreprendre pour les relever. Le peu de temps qu’il a passé à la tête de ce ministère a révélé qu’il est l’homme de la situation. Il est ainsi l’illustration parfaite de l’expression « mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
Quoi de plus normal que le savoir-faire de Patrick Muyaya soit reconnu par le célèbre magazine américain Forbes qui l’a primé pendant son séjour aux États-Unis d’Amérique où il a accompagné le Chef de l’Etat à la 77ième Assemblée générale des Nations Unies. A cet effet, le Ministre de la Communication et Médias a reçu une prestigieuse récompense. Il est un véritable symbole d’une jeunesse déterminée, travailleuse, rigoureuse et dynamique.