Le Tshisekedo-fatshisme du très kabiliste Willy Bakonga : Métamorphose serpentueuse !  

Lorsqu’il était ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) sous le gouvernement Ilunkamba, invité sur le plateau de Télé 50 par Jean-Marie Kassamba pour parler de la gratuité de l’enseignement de base, Willy Bakonga déclara haut et fort : « Moi je suis kabiliste de sang.  Si je quitte le kabilisme, je laisse la politique. C’est clair. Je suis kabiliste, c’est ça mon identité. Quel que soit ce qui peut arriver, je suis là constant, loyal, fidèle, discipliné à Joseph Kabila ».

C’est ce Willy Bakonga qui vient de lancer son propre mouvement politique dénommé « Génération Tshisekedi LES INCONDITIONNELS » en vue de prôner la défense de la vision du chef de l’État congolais Félix Tshisekedi.

S’il est vrai que la politique est dynamique, la transhumance politiquement spectaculaire elle, est un vice beaucoup laid. Malheureusement, la dignité n’est pas une vertu congolaise surtout que la honte ne tue pas. En quittant le kabilisme, la logique voudrait que « Vieux Wilma » laisse la politique pour honorer sa parole. Ça aussi c’est clair. Non sans raison, car aucun esprit rationnel ne comprendra qu’un kabiliste de sang dont l’identité est kabiliste, devienne subitement tshisekediste et fatshiste.  Où sont parties la constance, la loyauté, la fidélité, la discipline envers Kabila par lui proclamées ?

Les naïfs voient en « Génération Tshisekedi LES INCONDITIONNELS » de Willy Bakonga la transformation d’une chenille en papillon. Mais les esprits lucides n’y décèlent que la ruse d’un serpent qui fait peau neuve.  Et cette ruse venant de l’’ancien « mai-mai » de l’Equateur, n’étonne nullement. Et même Fatshi lui-même ne croit ni la loyauté, ni à la fidélité, moins encore à la discipline de cet ancien locataire de la prison centrale de Makala, car le tout étant trahi par son inconstance manifeste. Pas étonnant qu’il soit demain Fayuliste ou Katumbiste. Triste réalité de la politique à la congolaise !

  • Bendélé Ekweya té

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