La polémique suscitée par Martin Fayulu sur les émoluments que toucheraient un député congolais (RDC) autour de 21.000$US et confirmé par Delly Sesanga, le président du parti Envol, divise l’opinion publique y compris la classe politique au point que certains accusent l’élu de Luiza d’avoir dénoncé sans renoncer à ces avantages, si avantages il y a.
En effet, dans les méandres de l’Assemblée nationale, Scooprdc.net apprend que la situation financière et surtout les avantages financiers pour dire mieux des députés nationaux ne sont pas une innovation de l’administration Tshisekedi. Depuis toutes les législatives, les élus nationaux ont toujours été gracieusement pris en charge par l’exécutif d’après leur règlement intérieur et cela, ni Thomas Luhaka, ni Olivier Kamitatu, ni Vital Kamerhe, ni Evariste Boshab, ni Jeanine Mabunda, ni Aubin Minaku encore moins le vieux « Biden » ne diront le contraire.
D’après la source du média en ligne, seule la gestion de chaque président diffère au point que celui du vieux Mboso serait celle qui aurait permis aux députés d’avoir accès à 80% de fonds secret de recherche et de toucher régulièrement leur dotation de vacances parlementaires.
Pour l’opinion publique, il ressort que le candidat malheureux à l’élection présidentielle Martin Fayulu a voulu jouer avec la colère du peuple comme l’a si bien dit le Vice-premier ministre Jean-Pierre Lihau lors d’une récente interview. Non sans raison, car le président de l’Ecidé député de son état, a attendu 4 ans de législature pour semble-t-il « dénoncer » la paie excessive des députés nationaux congolais. Pourquoi voudrait-il mettre cette situation à charge de Félix Tshisekedi, alors que même dans les législatures passées, ce règlement intérieur en termes des finances a toujours été le même !
Lorsque Delly Sesanga affirme que les députés nationaux toucheraient autour de ce montant, que propose-t-il ? A-t-il déjà renoncé à cet argent ? La réponse semble être connue de tous pour la simple raison que ce n’est pas de l’argent volé ou détourné, mais simplement inscrit dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale et validé par la Cour de comptes, la Cour Constitutionnelle et le Conseil économique et sociale de la République.
Le péché de Mboso, c’est d’avoir facilité aux députés sous son mandat l’accès à ces fonds qu’il n’utilise pas pour lui-même. D’autres langues bonnes ou mauvaises, c’est selon, affirment que comparativement à ses prédécesseurs, Christophe Mboso ne serait pas un « apago » dans la gestion, d’où la critique de l’opposant à Félix Tshisekedi mais celle de députés qu’il dirige, majorité et opposition confondue. Christophe Mboso ferait même deux mandats s’il le faut affirment sans rire certains élus.