François Beya a voyagé vendredi 19 août à Paris, capitale française à bord d’un jet privé médicalisé qui, dit-on, mis à sa disposition par le président Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville.
Selon un proche de Fantômas, c’est par l’aéroport de Dijon-Bourgogne qui reçoit généralement des jets d’affaires et sanitaires, que ce dernier est arrivé dans la soirée en France pour des soins médicaux. Et principe, fait remarquer la source de Scooprdc.net, c’est en début de mars dernier que François Beya avait rendez-vous avec son médecin. Il s’est fait malheureusement qu’il soit arrêté le 5 février pour une affaire de présumé complot contre le président de la République ; affaire qui a enclenché un procès devant la Haute cour militaire où le ministère public a du mal à soutenir ses accusations.
Combien de temps François Beya fera-t-il en France ? A cette question posée à son proche, source de Scooprdc.net, la réponse est que cela dépendra des orientations du médecin. Cependant, la source a fait une révélation au média en ligne, selon laquelle Fantômas a quitté le pays avec la qualité de Conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République.
Une révélation qui suscite du coup des questions sur la personne de l’ancien directeur général de la Direction générale de migrations (DGM) : est-il toujours dans la grâce de Fatshi ? Que la presse continue à l’appeler Conseiller ou ancien Conseiller ?
Ce qui est vrai, trois jours après l’arrestation de François Beya, soit le 8 février 2022, son adjoint en charge de la sécurité extérieure, Jean-Claude Bukasa, a été nommé Conseiller spécial en matière de sécurité par intérim. Rôle qu’il joue jusqu’alors.
« C’est par erreur que vous les médias vous commencez à l’appeler l’ancien Conseiller. Il n’a jamais été révoqué », fait remarquer son proche à Scooprdc.net.
Il faut dire que Fantômas dont la cause a été défendue par plusieurs pays grâce à son travail de fin sécurocrate apprécié, est toujours nécessaire et utile pour le président de la République qui évidemment s’est rendu compte qu’il était entraîné et induit en erreur dans une guerre de palais par les pourfendeurs de son Conseiller spécial en matière de sécurité. « J’ai servi Mobutu, j’ai servi Kabila sans trahir, comment pourrais le faire à cet âge pour mon frère », phrase de « monsieur sécurité » pour prouver sa loyauté.