Par Simon Mutombo (correspondance particulière)
L’information a été livrée par le média en ligne Matininfo.net le 6 juillet 2022. Faisant allusion à l’annonce, par Sicohydro SA, de l’opérationnalisation de la centrale hydroélectrique de Busanga construite sur la rivière Lualaba, au Lualaba même, à 110 km de Kolwezi, les deux ONG ont réitéré « leur appel au respect des normes environnementales internationales et droits des communautés locales ». Les parties citées dans les recommandations sont respectivement le Gouvernement, la Sicohydro, la Sicomises, la Gécamines et la Snel…
Pour rappel, la centrale Busanga a une capacité de production de 240 MW. 170 MW sont disponibilisés pour l’industrie minière des provinces du Lualaba et du Haut-Katanga, 70 MW les sont pour la population riveraine.
Les deux ONG, relève l’article, « espèrent voir s’améliorer les conditions de vie de la population des deux provinces, à la suite de l’érection de ces deuxouvrages dans cette zone ».
Dans le même article, il est question de l’adoption du projet du barrage de Sombwe dont la capacité et de production est évaluée à 160 MW. Le financement de cette nouvelle provient également de la Chine.
Aussi, ces ONG félicitent-elles toutes les parties concernées dans la réalisation de Busanga et Sombwequi garantissent au Grand Katanga une disponibilité de 400 MW.
Notant que « La construction des barrages par le secteur privé d’origine chinoise engendre de la concurrence commerciale qui se fait par des médias et des Ong interposés…», les ONG Justicia Asbl et IRDH « trouvent opportun de se focaliser sur l’importance du respect des normes sur la protection de l’environnement, des communautés locales et des écoystèmes ».
Faits probants, éloquents
Etant alors d’avis, dans leurs recommandations respectives, que « Seul le respect des normes internationales aide à éviter l’impact négatif sur les personnes et l’environnement », ces deux structures ont déjà l’assurance, côté Sicomines S.A., de ne pas se faire des soucis.
En effet, souligne le média en ligne, « La Sicomines SA considère que ‘ L’amélioration de l’environnement local demeure une nécessité pour la population locale à travers notamment, la construction d’un nouveau village doté d’installations publiques, en l’occurrence une école, un hôpital, des routes et des puits d’eau potable auxquels s’ajoutent des fonds d’indemnisation spéciaux ayant complètement modifié le cadre et les conditions de vie des habitants à délocaliser’ ». D’où l’idée directrice : « Protéger l’environnement écologique et construire des mines vertes pour réaliser le développement vert ».
Il est établi par des faits probants, éloquents, comme elle l’affirme dans sa documentation, que « La Sicomines S.A est, jusqu’à présent, la marque minière ayant un degré élevé d’automatisation et de modernisation, et garantit un meilleur environnement de travail et les technologies de production écologiques en RDC », avec pour objectif annoncé et assumé de « créer une société minière internationale avec la compétitivité essentielle ».
Ces faits le confirment en ce que fleuron de la coopération sino-congolaise, la jointe-venture est l’une des rares entreprises minières opérant sur le territoire national à se disposer d’une direction en charge de l’Environnement, active aussi bien dans les installationsindustrielles et administratives que dans les voisinages.
Pour ces derniers, sont concernées les communautés des villages Yenge et Kapanga qui voient leurs ressources en eaux et en terres arables jouir d’une protection efficace, conforme à la législation congolaise en la matière et au cahier des charges convenu avec ces communautés.
L’événement créé par Justicia Asbl et IRDH mérite donc la mise en exergue.