Dans une lettre de dénonciation adressée aux professeurs Jean Louis Esambo et Dieudonné Kaluba, respectivement Doyen et chef de département à la faculté de Droit de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), ce samedi 6 août, un groupe d’étudiants non autrement identifiés que par la dénomination « sauvons la faculté de droit » révèle et accuse publiquement le professeur Patrick Mende et l’étudiante Perle Mpembele Nkwansambu, d’avoir recouru aux pratiques immorales pour s’échanger de faveurs.
Selon les accusateurs, pendant que l’étudiante a été recalée par son directeur de mémoire en droit public international, le professeur Patrick Mende lui, contre argent et sexe à en croire la dénonciation de ce groupe d’étudiants, l’amènera défendre un mémoire plagié au département de droit public interne avec un jury de complaisance dont lui fut membre. Ci- dessous, la lettre ouverte de ce groupe d’étudiants :
« SCANDALE ET MAGOUILLES À LA FACULTÉ DE DROIT
C’est totalement inadmissible, l’étudiante Perle MPEMBELE NKWANSAMBU est inscrite en L2 dans le Département de Droit Public International qui est dirigé par le professeur Ivon MINGA.
Cette dame a été incapable de convaincre son directeur avec son mémoire en Droit Public International où elle a même passé les examens.
Moyennant une grosse somme d’argent et échange de son corps, elle a convenu avec le professeur Patrick MENDE de faire un plagiat d’un mémoire de l’année dernière en Droit public interne et d’être alignée dans un jury de complaisance composé par Patrick MENDE lui-même pour défendre son mémoire en Droit Public Interne ce samedi 06 août 2022.
Comment une étudiante inscrite en L2 Droit Public international doit défendre son mémoire en Droit Public Interne. C’est un scandale.
Le professeur Patrick MENDE doit être suspendu et déchu de sa fonction de secrétaire du Département chargé de recherche pour cette fraude flagrante.
Nous demandons au Doyen Jean Louis ESAMBO et au professeur Dieudonné KALUBA chef de ce Département de prendre toutes les décisions qui s’imposent pour sauver l’image de la Faculté.
Nous demandons aussi au Recteur Jean Marie KAYEMBE de prendre les décisions exemplaires pour sauver l’image de l’université de Kinshasa.
Nous demandons au professeur Ivon MINGA de dénoncer cette MAGOUILLES lui qui est le chef de Département du Droit Public International.
Groupe des étudiants « sauvons la Faculté de Droit ». »
Visiblement aux abois, le professeur Mende Patrick tente par tous les moyens se défendre auprès de ses collègues et responsables de ladite faculté au vu de l’ampleur qu’a prise cette dénonciation et surtout ses propres réactions du reste, contradictoires pour essayer de sauver sa peau.
Scooprdc.net apprend d’ailleurs que ce dernier a tenté à maintes reprises de convaincre le professeur Ivon Minga, chef du département de droit public international, mais sans succès. Le scandale est tel que l’homme devra passer devant une commission de discipline et d’éthique. Car dans ces propos contradictoires, la presse apprend par exemple que plusieurs informations ont été diffusées et relayées à grande échelle, en partie aussi par le professeur incriminé lui-même, au sujet du scandale de monnayage des mémoires dans cette désormais triste faculté.
A cet effet, ses collègues lui auraient suggéré de suspendre cette campagne de diversion en attendant de tirer les choses au clair afin de prendre de dispositions qui s’imposent.
Dans une communication interne entre le professeur Ivon Minga et le supposé professeur « délinquant » que scooprdc.net garde dans ses archives, l’on peut clairement comprendre comment le chef de département de droit public international s’en prend à Patrick Mende et lui demande d’avoir de la retenue, car tous les faits jusqu’ici établis sont en sa défaveur. Même les archives du département l’accusent, ses propres propos le contredisent.
Au cas où ce professeur sera reconnu coupable des faits ci-haut dénoncés, il est impérieux qu’une sanction exemplaire soit prise contre lui et l’étudiante inapte pour les études universitaires. La RDC doit sauver son enseignement primaire, secondaire et universitaire, sinon, ça sera la fin de tout.
