Sans nul doute, ils en ont marre les travailleurs et cadres de la Générale des carrières et des mines (Gécamines) soumis rigoureusement par les inspecteurs de l’Inspection générale des finances (IGF) à l’austérité financière de leur entreprise dont les conséquences commencent à leur peser sur les épaules.
En effet, à travers une correspondance datant du 30 juillet dernier et adressée depuis Lubumbashi à l’Inspecteur général et chef de service des finances Jules Alingete, les syndicats représentatifs à la Gécamines, dénoncent la méthodologie de travail de ses inspecteurs, dans l’encadrement des finances en cours dans cette société, qui selon eux, surprend tous les acteurs internes et externes dans le traitement de différents dossiers soumis à cette équipe des inspecteurs des finances.
Dans cette correspondance, les syndicalistes relèvent quelques faits qui attirent leur attention et fâchent, notamment le temps de travail de plus au moins de 3 à 4 heures par semaine ; l’imposition dans le traitement des dossiers ; les décomptes finals dus aux pensionnés, veuves et orphelins ; les blocages de différents paiements liés au personnel tel que les avances sur salaire, avances capitale-pension et le blocage de la main-d’œuvre en régie, alors qu’elle est en appui dans le secteur de la production et de l’enseignement pour ne citer que ceux-là.
« Nous sommes conscients de vos recommandations faites dans votre lettre du 03 juillet 2022 qui concernaient le volet du personnel et qui ne peuvent être réexaminées que lors de la révision de la convention collective d’entreprise et fixées de commun accord après négociation avec l’employeur, comme cela est dit par vous-même. Nous ne pouvons jamais scier sur l’arbre par lequel nous sommes assis et sommes-nous toujours prêt à barrer la route à toute personne mal intentionnée qui irait à l’encontre de la volonté du chef de l’Etat qui place le peuple en avant plan », peut-on lire dans cette correspondance où les syndicalistes prient Jules Alingete de rappeler ses inspecteurs à l’ordre, car, disent-ils dans leur missive, qu’ils n’accepteront jamais cette attitude tendant à créer un climat malsain susceptible de les amener à se prendre en charge un jour et ils ne doutent nullement de la bonne foi de Jules Alingete de permettre à la Gécamines d’exécuter dans le délai ses obligations, après les contrôles obligatoires de ses inspecteurs.
Pour les syndicats représentatifs de la Gécamines, les agents de cette société méritent d’être respectés et considérés car ils renferment toutes les qualités pour mieux accompagner le gouvernement de la république, dans la relance de l’économie.